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Les non-dits de Cécile Duflot

La ministre du Logement était ce vendredi matin l'invitée de France Info. Pas question pour elle de rééditer au micro ses déclarations au Journal du dimanche où elle "n'exclut pas" de se présenter à la mairie de Paris en 2014...
Article rédigé par Olivier Bost
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5 min
Franceinfo (Franceinfo)

Désormais cécile Dufot exclut toute prise de parole sur le sujet : "Ça fait un an que je vous réponds la même chose. La question ne se pose pas pour moi maintenant."

Et pourtant Cécile Duflot s'intéresse à Paris et au Grand Paris Express, qui est, après tout, l'un de ses dossiers au ministère du Logement : "Pour moi, c'est un vrai sujet passionnant, cette question de l'avenir de ce territoire, la capacité à trouver des moyens de transports qui désenclavent certains territoires abandonnés depuis des années."

Cécile Duflot candidate au municipales à Paris ? Bonne idée répond l'eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit sur iTélé : "Pour elle, il y a un potentiel ."  Mauvaise idée, réplique la maire de Montreuil et ex-ministre de l'Ecologie Dominique Voynet sur France 2 : "Je pense qu'il ne faut pas courir trop de lièvres à la fois."

Autre dossier, celui des allocations familiales, faut-il les fiscaliser?

C'est ce que le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, a proposé ce week-end. Sur RTL, le ministre de l'Economie Pierre Moscovici explique ce lundi que le gouvernement va attendre les conclusions d'un rapport d'expert avant de se prononcer sur une éventuelle taxation, un rapport qui préfigure une décision allant dans ce sens, regrette la députée UMP et ancienne ministre sarkozyste Nathalie Kosciusko-Morizet sur France Inter :

"Quand on mélange les instruments et qu'on essaie de faire de cet instrument de politique familiale un instrument de justice fiscale, on passe à côté de ses objectifs".

Opposition moins marquée de Jean-François Copé sur Europe 1. Pour le patron de l'UMP, la taxation des allocations familiales serait une décision "de court terme, une énième goutte d'eau qu'on va enlever de la mer en faisant croire qu'on va réduire les déficits ". Pour autant, Jean-François Copé n'exprime pas une franche opposition à cette mesure, et pour cause : elle a été envisagée par la droite en 2011 (lors de l'élaboration du programme présidentiel de l'UMP).

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