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Manifestation contre les réformes du gouvernement : "On n'est pas condamnés à l'échec", estime Sarah Soilihi

Sarah Soilihi, porte-parole de La France insoumise, était l'invitée de L'interview J-1, mercredi sur franceinfo, à la veille d'une mobilisation contre les réformes libérales du gouvernement. 

Article rédigé par Yaël Goosz
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Sarah Soilihi, porte-parole de La France insoumise, était l'invitée de L'interview J-1, mercredi 15 novembre sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Sarah Soilihi, porte-parole de La France insoumise, était l'invitée de L'interview J-1, mercredi 15 novembre sur franceinfo, à la veille d'une mobilisation de plusieurs syndicats et associations de jeunesse contre les réformes libérales du gouvernement. Elle assure qu'il y a "une mobilisation de la jeunesse sur tous les fronts."

Une mobilisation en progression selon Sarah Soilihi

Alors que Jean-Luc Mélenchon promettait le 23 septembre, place de la République à Paris, de "déferler à 1 million sur les Champs-Elysées", le leader de La France insoumise a reconnu entre temps qu'Emmanuel Macron avait l'avantage. "Pour l'instant, c’est lui qui a le point", déclarait-il le 28 octobre. "On peut espérer reprendre le point. Si la jeunesse se met en mouvement, ça y est, c’est parti ! Mais ce pas le cas."

"Je ne suis pas d'accord avec Jean-Luc Mélenchon", affirme Sarah Soilihi. "J'ai fait toutes les mobilisations, je suis aux côtés des jeunes et des moins jeunes. On est sur le terrain." Elle estime que l'analyse d'un manque d'entrain des jeunes est fausse. "On voit que la mobilisation progresse. On n'est qu'à quelques mois, tout n'est pas parfait mais les gens sont réveillés." Pour preuve, selon elle, pas besoin d'aller chercher les jeunes pour les mobiliser aux côtés de La France insoumise. "Ils viennent à nous parce qu'ils savent très bien ce qui les attend et quel est le monde que Macron veut leur proposer." Hors de question pour elle de parler de "coup de blues" du côté des insoumis. "On n'est vraiment pas condamnés à l'échec."

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