"À ce jour, il n'est pas souhaitable de rouvrir les négociations commerciales sur le lait", juge le PDG de la fédération nationale laitière
Bercy invite industriels et distributeurs à rouvrir des négociations pour contenir les prix. Le lait a augmenté de quasiment 22% en un an, le beurre de 24%. "Nous avons bien entendu l'appel des distributeurs et de Bruno Le Maire. On a beaucouup échangé avec ses équipes également à Bercy, explique le PDG de la Fédération nationale laitière (FNIL) François-Xavier Huard, mercredi 3 mai, sur franceinfo. À ce jour, il nous paraît non justifié et pas souhaitable de rouvrir les négociations commerciales sur le lait."
"Les coûts de production et de transformation des produits laitiers, tels qu'on les constate dans nos entreprises, ne baissent pas. Parce qu'on maintient un prix du lait élevé payé aux producteurs."
François-Xavier Huard, PDG de la Fédération nationale laitièreà franceinfo
François-Xavier Huard évoque un décalage entre les demandes des industriels et les hausses de tarifs obtenues auprès des distributeurs. "À peine deux mois après la négocation commerciale qui vient de s'achever, on nous demande de porter un coût, je pense destructeur, à des filières alimentaires, qui pèsent pour 55% sur des matières premières agricoles, qui restent à des prix élevés," se défend le patron de la fédération.
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