Déconfinement : Jérôme Tafani, directeur général de Burger King, est prêt à accueillir les clients "en toute sécurité"
L'enseigne, avec ses 390 établissements, détaille le protocole mis en place. Elle annonce aussi 3000 créations d'emplois.
Les restaurants rouvrent, avec de nouvelles règles. A partir de ce mercredi 9 juin, ils doivent respecter, à l’intérieur, une jauge de 50%. Y sont-ils prêts ? Oui, selon Jérôme Tafani, le directeur général de Burger King, qui estime que c’est « assez facile à contrôler » : les clients, selon lui, peuvent être reçus « en toute sécurité ».
Le patron de l’enseigne, qui compte 390 établissements, a fait les comptes. L’an dernier, « le recul [de l’activité] est d’au moins 25% ». Si les franchisés ont été bien soutenus, estime Jérôme Tafani, les groupes ont davantage souffert : « Nous, en tant que Burger King, on a reçu zéro (…) On avait droit à 200 000 euros pour l’ensemble du groupe. Pour les 1000 restaurants du groupe Bertrand, la maison-mère de Burger King, c’était 200 000 euros à se répartir ». L'enseigne est prête néanmoins à repartir de l’avant. Elle prévoit de créer 3000 emplois pour ses nouveaux restaurants.
L’essor des burgers végétaux
Burger King mise de plus en plus sur les burgers végétariens. Ces nouveaux produits sont notamment composés de blé et de soja. Contiennent-ils des OGM ? Non, répond Jérôme Tafani : « Le soja est tracé, il ne vient pas d’Amérique latine (…) Tous les ingrédients sont parfaitement ‘clean’, et il n’y a aucun ajout artificiel ».
Ces produits végétaux ont du succès : « On est très au-dessus de ce qu’on attendait. Chaque fois qu’on vend un whopper, on vend un demi végétarien ! », explique le directeur général de Burger King : « On a beaucoup d’amateurs de viande qui veulent de temps en temps avoir une alternative et ne pas manger que de la viande ».
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