"J'assume pleinement" les coupures de courant contre la réforme des retraites, assure le patron de la branche Energie de la CGT
"J'assume pleinement et je revendique ce qui a pu se passer", a déclaré Sébastien Ménesplier, mardi 5 septembre sur franceinfo. Le patron de la banche Energie de la CGT est convoqué mercredi à la gendarmerie de Montmorency (Val-d'Oise) pour avoir pratiqué des coupures de courant pendant la mobilisation contre la réforme des retraites.
Le 7 mars, au plus fort de la contestation de la réforme, plus de 5 200 clients avaient été privés d'électricité, notamment dans la ville d'Annonay (Ardèche), fief du ministre du Travail Olivier Dussopt. "Cette convocation, je m'y rendrai avec mon avocat et je répondrai à toutes les questions qui me seront posées", a assuré le syndicaliste.
"À l'époque, nous étions vraiment au cœur de cette mobilisation contre la réforme des retraites. Il y avait une colère importante. Cette colère, il a fallu l'organiser et la contenir, la détourner vers des actions."
Sébastien Ménesplier, CGT-Énergieà franceinfo
Interrogé sur les coupures de courant chez des particuliers, Sébastien Ménesplier estime que "les choses ne se sont pas passées comme elles devaient se passer" car "la cible, c'était seulement le ministre du Travail, monsieur Dussopt, qui n'était pas chez lui mais à Paris". Le syndicaliste a également dénoncé "une répression syndicale", avançant le fait que "depuis le mois d'octobre l'année dernière, plus de 400 plaintes ont été déposées par Enedis".
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