"La France est le leader des cosmétiques dans le monde", se réjouit Marc-Antoine Jamet, président de la Cosmetic Valley
Le secteur de la cosmétique emploie 246 000 personnes en France et c'est un des seuls postes positifs de la balance commerciale. Un secteur qui comporte le maquillage, la parfumerie, les soins du corps et des cheveux, discret mais performant, qui sort transformé de la pandémie.
Les habitudes de vie et de consommation ont changé pendant la pandémie. Et le secteur des cosmétiques en sort bouleversé mais pas affaibli. "C'est clair qu'on a vendu pendant la pandémie et encore maintenant plus de soins que de parfums, plus de maquillage du haut du visage comme on dit (fard à paupière, eyeliner, mascara) que de rouge à lèvres", détaille le secrétaire général de LVMH et président de la Cosmetic Valley, Marc-Antoine Jamet.
La fin du rouge à lèvres ?
Pas du tout rétorque Marc-Antoine Jamet : "Dior continue de vendre un rouge à lèvres toutes les deux secondes dans le monde." Une tendance née de la pandémie : les hommes prennent d'avantage soin d'eux qu'avant, utilisent désormais des soins pour le corps. Laissé de coté pendant le confinement, le parfum fait son retour, assure Marc-Antoine Jamet. On se parfume à nouveau, "pour se rassurer, pour retrouver une vie normale, pour montrer qu'on a repris une vie normale" explique le porte-parole du secteur.
Deuxième excédent commercial de la France
La France c'est 246 000 personnes qui travaillent dans le secteur et elles exportent 15 milliards d'euros de cosmétiques et de parfums chaque année vers les Etats-Unis, la Chine, qui va devenir le premier marché d'exportation d'ici deux ans.
Les prix des parfums vont-ils augmenter à cause de la hausse des prix des matières première ? "Il y a aujourd'hui une augmentation de l'inflation, du prix des matériaux, du transport mais les prix des parfuums ne vont pas tellement augmenter car on a toute la filière de fabrication en France. Le nez est en France, celui qui fait le jus aussi, qui met dans le flacon également, et donc le prix restera stable", assure Marc-Antoine Jamet.
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