"On est très fiers pour tout le travail de l’équipe depuis deux ans", assure le PDG du groupe Rossignol
Avec les vacances de Pâques, la saison de ski touche à sa fin. Le bilan est visiblement plutôt positif, mais est-ce pour autant tout bénéfice pour le leader mondial du ski, le groupe français Rossignol ? Vincent Wauters, PDG de Groupe Rossignol, annonce, mercredi 26 avril, sur franceinfo, un chiffre d’affaires en hausse de 28% sur un an.
franceinfo : Quel bilan tirez-vous de la saison 2022-2023 ?
La saison a été bonne en termes de fréquentation. Nous avons plus ou moins 68% de taux d’occupation dans les stations de montagne. C’est 1% de moins que l’année dernière. Mais l’année dernière était une année exceptionnelle.
Quels sont vos résultats financiers ? «
On est très fiers pour tout le travail de l’équipe depuis deux ans. J’ai pris la direction du groupe au 1er février 2021, au moment où on annonçait que les remontées mécaniques seraient fermées en France, Italie et Allemagne. Après deux ans, on atteint un record historique pour l’année. On passe le cap des 400 millions d’euros, avec un chiffre d’affaires 401 millions d’euros, en hausse de 28% sur un an.
À quoi attribuez-vous ce succès ?
Il y a plusieurs dimensions. Il y eu une forte demande en début de saison. C’est post-Covid, une frénésie pour s’assurer d’avoir suffisamment de stocks. On en a donc bénéficié. Je crois que le plus gros levier, finalement, c’est l’innovation.
"Malgré le Covid, on a décidé de garder et développer les investissements en recherche et développement. En même temps que les JO de Pékin, on a lancé de nouvelles gammes de produits."
Vincent Wauters, PDG de Groupe Rossignolà franceinfo
Comment peut-on produire des skis " proprement" sur le plan environnemental ?
On a un ski, appelé Essentiel, dans lequel on a éliminé la fibre de verre et réduit la résine de 30%. La nouvelle structure est essentiellement bois, aluminium, fer. On a réussi à développer le ski et la machine de broyage pour qu’on puisse récupérer 77% de matières premières, soit dix fois mieux qu’un ski de construction traditionnelle.
Où en êtes-vous en termes de relocalisation d’activité ?
Entre 2011 et 2013, plus de 100 000 paires de skis ont été relocalisés de Taïwan. L’année dernière, on a relocalisé 10 000 paires très haut de gamme, les skis course que l’on fait à Sallanches. On a aussi décidé de fabriquer tous nos skis hautement recyclables à Sallanches.
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