Plafonnement des super-profits : "L'UE peut aller très vite quand elle le veut", déclare la porte-parole de la Commission européenne en France
Adina Revol, la porte-parole de la Commission européenne en France, est revenue sur franceinfo sur les annonces d'Ursula von der Leyen dans son discours sur l'état de l’Union notamment sur les super-profits.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a prononcé, mercredi 14 septembre, son discours sur l'état de l’Union. Un discours de mi-mandat ou l’Ukraine y a tenu une grande place mais également l’énergie et les fameux super-profits des entreprises. Ursula von der Leyen souhaite un plafonnement des super-profits qui permettrait de rapporter 140 milliards d'euros aux États de l'Union européenne qui pourraient ensuite les redistribuer aux ménages et entreprises vulnérables. "L’UE peut aller très vitre quand elle le veut", déclare Adina Revol, porte-parole de la Commission européenne en France.
franceinfo : Le discours d’Ursula von der Leyen est-il celui de la reconquête de l’Europe en cetrte période très tendue sur le plan international ?
Adina Revol : Face au courage du peuple ukrainien, le pouvoir de l’Union européenne – ce que nous avons fait depuis le 24 février – c’est notre devoir de solidarité. Donc nous avons montré notre solidarité avec le peuple ukrainien qui se bat et paie le prix du sang et qui, par là-même, défend nos valeurs.
Concernant les surprofits, a-t-on donc enfin trouvé la solution de manière commune ?
Les propositions ont été faites et l’Union européenne peut aller très vitre quand elle le veut. Nous avons fait une consultation très large.
Que contient le plan de soutien aux PME annoncé par Ursula von der Leyen ?
Les PME sont le cœur de l’économie sociale de marché. Donc on doit les protéger. La présidente a notamment parlé des retards de paiement qui sont accumulés et ont augmenté. Il fait aider ces entreprises là et au niveau européen nous avons un cadre depuis 2011 mais ce cadre-là doit être revu et renforcé.
Deux mots ont été absents, ou cités simplement en fond de décor : inflation et pouvoir d’achat. Pourquoi Ursula von der Leyen n’a pas été plus claire sur ces deux points ?
La présidente a parlé de la récession la plus forte que nous avons connue pendant la pandémie et aussi du Plan de relance. Le Plan de relance européen qui nous a permis justement la relance la plus rapide de l’histoire de l’Europe. Cela est un moment historique et c’est du pouvoir d’achat. Je vais prendre un exemple concret : "Ma prime rénov’" qui bénéficie en France à 80% des ménages modestes est entièrement financée par le Plan de relance européen.
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