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Sécheresse : "On sait faire face", affirme Estelle Brachlianoff, directrice générale de Veolia

La nouvelle patronne du leader mondial du secteur appelle à recycler davantage les eaux usées. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 7 min
Estelle Brachlianoff, la nouvelle directrice générale de Veolia, invitée éco de franceinfo, jeudi 30 juin 2022. (CAPTURE ECRAN / FRANCEINFO)

La France va-t-elle manquer d’eau cet été ? Les nappes phréatiques sont basses et le pays a déjà connu des vagues de chaleur. Invitée éco de franceinfo, jeudi 30 juin, Estelle Brachlianoff, la nouvelle directrice générale de Veolia, est rassurante : "On sait faire face - les collectivités locales et les entreprises - à des situations de crise si elles devaient se présenter, et donc fournir de l’eau aux Français cet été".  

 plus long terme, la question du stress hydrique, y compris en France, est une vraie question", développe la nouvelle patronne du leader mondial de l’eau et des déchets, qui prône la réutilisation des eaux usées, développée par le groupe dans plusieurs pays : "On a des solutions (…) En Espagne [où le groupe est implanté] c’est 15% des eaux usées qui sont recyclées. En France, c’est moins de 0,1%, donc on a encore des progrès à accomplir".  

La féminisation ne va pas "s'arrêter là"

Veolia vient de racheter la plus grande part de son rival historique, le groupe Suez. Le nouvel ensemble réunit plus de 220 000 salariés, pour un chiffre d’affaires proche de 40 milliards d’euros. Mais le groupe présidé par Antoine Frerot a dû, pour boucler l’opération, céder de nombreux actifs importants. Rien de rédhibitoire, selon la nouvelle directrice générale du groupe : "Le projet se déroule exactement comme nous l’avions prévu (…) Je reviens du Chili. Je ne sais pas faire la différence entre les ex-Suez et les ex-Veolia".  

Estelle Brachlianoff devient une des rares femmes à diriger un groupe mondial. Selon elle, cette féminisation est d’abord un élément de "diversité", comme d’autres, dans le monde de l’entreprise. Mais pourquoi cette féminisation est-elle si lente ? "C’est lent, mais ça progresse" répond-elle : "Je peux témoigner que ça ne va pas s’arrêter là. Chez Veolia, je m’y emploierai".  

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