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Florian Philippot : "Jean-Marie Le Pen fait partie du passé"

Alors que la justice se prononce une nouvelle fois ce mardi sur le conflit opposant le parti d'extrême droite à Jean-Marie Le Pen, Florian Philippot, vice-président du Front national, juge que "du point de vue politique, les choses sont faites".
Article rédigé par Mathilde Munos
Radio France
Publié Mis à jour
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Ce mardi, la cour d'appel de Versailles doit se prononcer sur l'appel du Front national contre la suspension de son congrès censé supprimer le statut de président d'honneur de Jean-Marie Le Pen. "Je ne peux pas imaginer ne bonne pas raison à la démocratie interne puisque 30.000 adhérents ont pris part à cette consultation " a réagi ce matin Florian Philippot. "Dans tous les cas ce sont des péripéties judiciaires. Du point de vue politique, les choses sont faites. Le Front national a dit qu'il ne voulait pas de Jean-Marie Le Pen comme président d'honneur. Jean-Marie Le Pen a dit qu'il souhaitait la défaite de Marine Le Pen en 2017. Il menace même d'une candidature dissidente contre sa petite-fille en PACA".   Et le vice-président du FN qui parle d'une "clarification heureuse" ajoute qu'il voit arriver "des gens qui viennent vers nous, de nouveaux électeurs qui disent qu'ils ne pouvaient pas venir parce qu'il y avait ces outrances, ces provocations de Jean-Marie Le Pen."

Le mouvement est "unanime, uni derrière Marine Le Pen"

Florian Philippot relativise aussi les démissions, "ce sont des gens dont j'apprends l'existence quand ils partent ", par rapport à une mouvement "uni derrière Marine Le Pen ". "Tout ça n'a pas beaucoup d'importance, cette page est largement tournée. Jean-Marie Le Pen fait partie du passé..."

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