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"Race blanche" : des propos "terriblement dangereux" pour Guaino

Invité ce jeudi matin de France Info, le député Les Républicains des Yvelines est revenu sur l'éviction de Nadine Morano. "Il ne s'agissait pas de faire son procès. Elle n'est pas raciste" a-t-il assuré. Mais il a insisté sur la gravité de ses déclarations.
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Ce que nous avons jugé en conscience et ce pourquoi j'attendais une décision de ma famille politique, c'est la phrase elle-même ("la France est un pays de race blanche"), ce qu'elle signifie dans le contexte dans lequel nous sommes, à l'époque où nous vivons. Si nous l'avions assumée, cela voulait dire que nous acceptions le retour de la biologie et  de la pureté dans le discours politique ".

Réponse aux "Français angoissés"

"Il y a beaucoup de Français angoissés qui sentent leur identité menacée et ils ont l'impression que c'est une décision déconnectée des réalités. Et je leur demande de bien prendre conscience des conséquences qu'aurait eues pour notre famille politique, pour la vie politique française le fait s'assumer une telle formule aujourd'hui. Si la France est un pays de race blanche, Aimé Césaire n'est pas Français. Ça veut dire qu'Alexandre Dumas n'est pas un auteur français. Joséphine de Beauharnais n'étais pas française …" a déclaré Henri Guaino. "Regarder où ça nous entraîne. C'est intenable et terriblement dangereux".

Quant à l'image de Nadine Morano s'inclinant en pleine polémique devant la tombe du général de Gaulle, "c'est au mieux un kidnapping, au pire une profanation..."

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