Kouchner appelle l'Europe à sauver les boat-people de Lampedusa
La polémique sur les écoutes de la NSA, Bernard Kouchner la relativise : "L'ampleur de l'écoute nous a choqués. Soyons honnêtes, nous
écoutons aussi. Simplement nous n'avons pas les moyens des Etats-Unis ce qui
rend jaloux" . Sur la Syrie, il est catégorique, Bachar al-Assad "ne partira jamais".
Ce qu'il l'intéresse, c'est l'immigration, le drame des naufragés de Lampedusa : "Il faut qu'il y ait une politique européenne de
l'immigration. Il faut surtout qu'on ne laisse pas les gens mourir en mer parce
que l'horrible hypocrisie c'est d'attendre pour les repêcher qu'ils tombent à
l'eau. Parce que sinon on n'a pas le droit, parce qu'on aide l'immigration
clandestine ".
"Envoyons au moins un bateau par pays" au large de Lampedusa
Et Bernard Koucher qui n'a pas oublié les boat-people vietnamiens, quand avec André Glucksmann et Bernard-Henri Lévy, ils avaient affrèté un cargo, L'Ile de lumière, pour aller les sauver. Et c'est cette idée qu'il relance, non pas à titre personnel, mais au niveau européen : "Nous avons été capables de le faire en mer de Chine, à
12.000 km de chez nous, nous avons envoyé une série de bateaux, dont des
bateaux de guerre français. Envoyons au moins un bateau par pays, au moins 28
bateaux pour au moins être là pour repêcher les gens". Bernard Kouchner va même plus loin.
"Il y avait des bateaux en mer Méditerranée pour taper sur la Syrie. Ils sont toujours en Méditerranée. Et si on les envoyait entre Malte et Lampedusa".
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