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Le grand rabbin de France ne souhaite "aucune récupération politicienne"

Gilles Bernheim appelle à une "tolérance zéro" sur les "dénigrations des valeurs auxquelles nous sommes tant attachés en tant que Français". Le grand rabbin de France met en garde contre une "sorte de gangrène" qui a souvent "comme première victimes les juifs".
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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Les valeurs de la France touchées

"Ce sont les valeurs de la France qui sont touchées à partir du moment où l’on observe que des soldats, des militaires, les enfants d’une école sont assassinés […] C’est la France qui est atteinte et pas seulement la communauté juive [… ] La France n’est pas antisémite, il y a des actes antisémites en France qui font peur".

Réactions dans la classe politique  

"Ce qui importe, ce n’est pas simplement de dénoncer aujourd’hui et de continuer demain et après-demain comme si rien ne s’était passé. Il faut avoir une réflexion qui conduise à une éducation : Ne pas laisser passer les petits travers que ce soit de langage, de comportement, qui conduisent aux plus grands dérapages […] C’est +Tolérance zéro+ sur les petites dénigrations des valeurs auxquelles nous sommes tant attachés en tant que Français : équité, justice, respect de l’autre, amour du prochain […] Je souhaite qu’il n’y ait aucune récupération politicienne de cette affaire".

Drame de Toulouse dans la campagne présidentielle   

"Ce que nous voulons, c’est que tous les hommes politiques ou les femmes politiques de notre pays prennent conscience qu’il y a une sorte de gangrène […] une accoutumance, un mépris de l’humain, qui évidemment a souvent comme première victime les juifs qui sont beaucoup stigmatisables, repérables".  

  • "La République, c’est le bien commun de tous auxquels les juifs depuis tant de générations sont profondément attachés […] Lorsque des juifs sont atteints sur cette terre de France meurtris comme ils l’ont été hier, c’est la France en son cœur qui souffre". *

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