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La médaille du jour. Hommage à Marieke Vervoort, morte par euthanasie en Belgique

Marieke Vervoort, sportive en fauteuil roulant, plusieurs fois médaillée aux Jeux paralympiques, s'est éteinte mardi à l'âge de 40 ans. Atteinte d'une maladie incurable, elle avait demandé à être euthanasiée.

Article rédigé par franceinfo, Aurélien Accart
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Marieke Vervoort, belge, remporte l'épreuve du 100 mètres aux Jeux Paralympiques de Londres (Grande-Bretagne), le 5 septembre 2012.  (ADRIAN DENNIS / AFP)

La médaille du courage, de l’abnégation pour Marieke Vervoort, cette athlète paralympique qui a longtemps, très longtemps repoussé les limites de la maladie et qui est décédée, mardi 22 octobre à l’âge de 40 ans des suites d’une euthanasie, une pratique autorisée et encadrée en Belgique.

C’était son choix de partir comme ça mais c’est aussi parce qu’elle n’avait plus le choix qu’elle est partie. Trop de souffrances au quotidien à cause de cette maladie dégénérative et incurable, qui s’est déclarée à l’âge de 14 ans, lui paralysant les jambes.

Un combat permanent

Depuis ce jour, Marieke Vervoort n’a cessé de se battre. Pour réaliser ses rêves. En fauteuil, elle s’essaie au basket, à la natation, au triathlon, au char à voile…
Puis à l’athlétisme. C’est l’apogée à Londres, en 2012, aux Jeux paralympiques : médaille d’or du 100m, ce sourire éclatant sur sa chaise roulante, ses cheveux platine, coupés en brosse, ce visage sympa qui cache tant de souffrances. Elle force le respect. Elle tient jusqu’à Rio, médaille d’argent, cette fois sur le 400 mètres mais son corps la fait terriblement souffrir. Elle s'évanouit souvent à l'entraînement.

À Rio, elle méduse les médias du monde entier en annonçant qu'elle a fait les papiers en vue de son euthanasie. Mardi, elle a décidé de partir. Après avoir, dit-elle, "réalisé beaucoup de rêves". Au passage... Marieke Vervoort a aussi forcé notre respect, à tous, devant tant de dignité.

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