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#CharlieHebdo : le hashtag plus très Charlie

La une du prochain Charlie Hebdo a mis le feu aux poudres sur les réseaux sociaux, un dessin où Riss croque un Dieu multiconfessionnel et surtout assassin, Kalachnikov en bandoulière.
Article rédigé par Jean Zeid
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Un an après les attentats contre le journal, l'hebdomadaire satirique et le hashtag #CharlieHebdo refont surface sur les réseaux sociaux. A côté du dessin de Riss, c'est aussi l'éditorial du directeur de la publication qui frappe là où ça fait mal : 

"Le 7 janvier 2015, vers 11 h 35, quelque chose de particulier est arrivé. Quelque chose qu’on avait imaginé, mais jamais réellement envisagé. En 2006, quand Charlie publia les caricatures de Mahomet, personne ne pensait sérieusement qu’un jour tout ça finirait dans la violence. Il n’était pas pensable qu’au xx1e siècle, en France, une religion tue des journalistes. On voyait la France comme un îlot laïc, où il était possible de déconner, de dessiner, de se marrer, sans se préoccuper des dogmes, des illuminés. Sans non plus se soucier des lâches et des faux amis qui nous ont toujours regardés de haut quand on caricaturait les religions. Tous ceux qui nous donnaient des leçons pour mieux dissimuler leur veulerie. "

La suite est à lire ici. Une couverture et un édito qui ont suscité l'approbation.

Mais aussi l'émoi et le rejet.

Bref, le 4 janvier 2016, le mot-dièse #CharlieHebdo n'est plus très Charlie sauf… pour le chœur de l'armée française en concert place de la République le 10 janvier pour rendre hommage à un journal qui n'a pas toujours été tendre avec la grande muette.

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