Cet article date de plus de dix ans.

Des internautes se rebiffent contre l'épidémie "Neknomination"

Un nouveau jeu dangereux inonde les réseaux sociaux. Mais des bordelais ont décidé de riposter. Pour la bonne cause. Et le mouvement se propage.
Article rédigé par Jean Zeid
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 5min
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Mercredi dernier, nous évoquions déjà sur France Info cette Neknomination", un jeu d'alcool qui se répand actuellement à la vitesse d'Internet. En Angleterre, il aurait fait une cinquième victime, un jeune homme de 20 ans décédé quatre jours après la publication d'une vidéo, où il buvait un litre de gin. Du coup, certains ont décidé de sonner la révolte et de détourner ce jeu dangereux comme Thomas Despin, jeune entrepreneur bordelais.

Filmer sa "cuite", poster la vidéo sur Facebook, inviter trois amis à faire de même dans les vingt-quatre heures, ce sont les règles de ce jeu dangereux baptisé "Neknomination" de l'anglais "neck your drink" (boire son verre cul sec) et "nomination" qui renvoie au fait de désigner une autre personne.

Certains ont décidé de détourner ce jeu pour la bonne cause. Tout part de Julien Voinson, photographe à Bordeaux. Il décide de se filmer entrain d'offrir dix hamburgers à des sans-abris, avant d'inviter à son tour trois copains à faire de même.

L'un de copains n'est autre que Thomas Despin, jeune entrepreneur bordelais. La "SmartNomination" est née. La vidéo de Thomas Despin a été vu plus de 150.000 fois. Une initiative qui fait des émules. A Grenoble, Orléans et même à Montréal. Des bonnes actions à retrouver sur le site smartnomination.com

 

Le footballeur Olivier Giroud présente ses excuses sur Twittter

 

Avec deux messages ce week-end de l'attaquant d'Arsenal.

Pourquoi de telles excuses publiques via Twitter ? Car hier, un tabloïd
anglais révélait une aventure extra-conjugale du joueur français. Une
affaire privée qui pourrait avoir des répercussions sportives pour
Olivier Giroud. L'entraîneur d'Arsenal, Arsène Wenger, interdit en effet
à ses joueurs toute compagnie féminine les nuits précédant un match.
Or, la photo a été prise du tabloid a été prise le 8 février et le
lendemain, les Gunners s'étaient lourdement inclinés (5-1) contre
Liverpool.

L'histoire du jour concerne le groupe Abba.

Le groupe suédois Abba à l'honneur des réseaux sociaux aujourd'hui pour deux raisons : en
2014, Abba va célébrer les 40 ans de son célèbre tube "Waterloo". c'est
avec ce titre qu'Abba avait remporté le concours de l'Eurovision en
1974.

Beaucoup se souviennent des cols
de chemise pelle à tarte, des mini-shorts à paillettes et des chaussures à semelle compensée, c'était ça les années Disco. Sauf qu'en
lisant un article de The Guardian, on apprend que ce choix discutable
des tenues n'étaient pas vraiment désintéressé. Ainsi,
Björn Ulvaeus, ancien membre d'Abba, révèle dans un livre que le style
kitsch du quatuor a été en partie influencé par une niche fiscale
suédoise.

Et elle est pour le moins étonnante
puisque la loi stipule que l'on peut déduire des impôts le coût des
costumes uniquement si ceux-ci sont trop excentriques pour être portés
dans la rue.

Björn Ulvaeus déclare ainsi
"Pour être honnête, on avait l'air bizarrement habillés comme ça.
Personne n'a jamais été aussi mal habillé que nous sur scène. Mais on se
disait que les gens se souviendraient de nous grâce à nos tenues". Fin
de citation. S'habiller mal pour gagner plus, il fallait l'inventer.

 

Le chiffre du jour : Un cadre passerait en moyenne seize ans en réunion tout au long de sa carrière.

 

La France, pays de la "reunionite" aiguë ? C'est en tout cas ce que
souligne un article du figaro.fr. Un cadre consacrerait ainsi
aux réunions seize années de sa vie professionnelle (sur une carrière de
40 ans) selon une étude du cabinet Perfony. Plus de 340 cadres ont été
interrogés pour l'occasion. Un sondage où l'on apprend que si 98 %
d'entre eux estiment que les réunions sont nécessaires, les trois quarts
considèrent y perdre leur temps.

Un
paradoxe qui coûte cher. Selon l'étude, le coût annuel d'une réunion
hebdomadaire de deux heures pour 200 personnes avoisine le million
d'euros. La cause : souvent un manque de préparation.

La vidéo du jour, c'est la petite larme de l'actrice Meryl Streep.

Hier soir, le 20 heures de France 2 accueillait l'actrice Meryl Streep à l'occasion de la sortie du film "Un été à Osage County". Laurent Delahousse savait que l'actrice fan de la diva Maria Callas. Il passe alors un extrait de Casta Diva, l'un des airs les plus connus de la cantatrice, l'une des envolées préférées de Meryl Streep qui écrase une larme.

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