Grand flou autour du #CelebGate
- Le #CelebGate continue de faire parler de lui. Dimanche après-midi, des centaines de photos de célébrités américaines, le plus souvent dénudées, ont envahi les réseaux sociaux. Le FBI enquête depuis hier sur ce vaste piratage de banques de données ayant conduit à cette fuite. L’entreprise montrée du doigt par beaucoup de médias, c’est Apple et une faille dans son service iCloud. La marque à la pomme mène elle-aussi sa propre enquête. Mais rien n’est sûr dans cette affaire car d’autres désignent le service DropBox ou encore Google Drive. Une dernière enquête est en cours, et celle-là est menée directement par les internautes américains. Certains veulent dévoiler le nom du ou des coupables. Et s’ils ont découvert le responsable de la fuite des photos, l’homme se définit comme un simple collectionneur, ce n’est pas lui qui le pirate. En clair, personne ne sait réellement d’où vient la fuite ni qui est réellement le hacker reponsable. En tout cas, c’est un mauvais coup pour l’image de la sécurité informatique et de la sûreté des données stockées dans le fameux Cloud.
- Un étudiant autrichien à l’assaut de Facebook. David contre Goliath, un match perdu d’avance mais pourquoi pas. Un étudiant autrichien, Max Schrems, est en guerre depuis trois ans contre l’exploitation des données personnelles sur internet. Et il est plutôt convaincant ce juriste de 26 ans, 60 000 personnes se sont associées à sa plainte déposée devant un tribunal à Vienne contre le réseau social aux 1,2 milliard d’utilisateurs actifs chaque mois. La raison : la politique de confidentialité de Facebook et sa collaboration avec les services secrets américains. La plainte compte une vingtaine d’autres infractions. Une affaire qui commence à peine. A noter que Max Schrems adore Facebook. Pour lui, c’est un outil formidable pour rester en contact avec ses connaissances. Paradoxe.
- Pas loin de l’Autriche, direction l’Allemagne où le service Uber est désormais interdit. Les taxis allemands ont gagné face au service de voitures de tourisme avec chauffeur : Uber ne peut plus exercer outre-Rhin. Décision d’un tribunal allemand aujourd’hui. Son explication : les chauffeurs de l'entreprise de VTC ne disposent pas des autorisations nécessaires.
Il faut dire que le droit allemand n'autorise les chauffeurs privés sans licence à transporter des passagers que pour des courses facturées au prix coûtant. C’est justement le business model d'Uber . En France, pour enterrer la hache de guerre des taxis contre les VTC, on n’est pas passé par une interdiction mais par une proposition de loi votée en juillet dernier. La loi Thévenoud doit repasser devant l'Assemblée Nationale en seconde lecture dans les semaines qui viennent.
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