Des simples démangeaisons à une mort certaine : gare aux plantes toxiques !
Depuis le 1er juillet, les vendeurs de plantes doivent nous informer de leur toxicité. En effet, il y a 58 espèces dont il faut connaitre les risques pour notre santé.
L’angélique des bois est une belle plante aux petites fleurs blanches et rosées qui grimpe parfois jusqu’à deux mètres de haut. Un simple contact cutané avec elle peut vous donner des démangeaisons et laisser des taches brunes sur la peau. Elle fait partie de la soixantaine d'espèces de plantes communes qui peuvent être dangereuses pour notre santé. Chaque année, les centres antipoison enregistrent entre 8 000 et 9 000 appels pour des questions d’intoxication aux plantes. Parfois, l’issue est dramatique. Comme le cas d’un jeune homme de 26 ans qui est mort l'an dernier pensant avoir mangé une carotte sauvage alors qu’il avait ingéré une plante de la famille des cigües.
Le site plantes-risque.info présente les différentes plantes à risque et ce qu'elles peuvent provoquer comme problème sanitaire. Il y a évidement les plantes qu’il ne faut surtout pas manger, comme les lys ou la datura, extrêmement toxiques. Mais il y a aussi des risques respiratoires : les allergiques à l’ambroisie en savent quelque chose. Mais c’est aussi le cas avec l’olivier, le noisetier ou encore le bouleau. Là, mieux vaut éviter de faire sécher son linge dehors parce que les pollens peuvent se déposer dessus et nous embêter une fois à l'intérieur. Enfin, il y a des risques parfois par simple contact cutané comme les oreilles d’éléphant ou les caladium.
Information par les commerçants
Depuis le 1er juillet, les jardineries et vendeurs de végétaux sont sensés informer leurs clients de ses risques pour qu’ils sachent les bons comportements à avoir avec chacune des plantes. Que ce soit pour les mettre dans leur salon ou dans leur jardin. Quand porter des gants,comment éviter les pollens, quand appeler les secours ?
Pour l’instant, ce n’est pas flagrant chez tous les vendeurs. Il faut dire qu'il n'est pas sûr que l’on continue à acheter des plantes dont on sait qu’elles présentent un risque toxique. La mission n’est donc pas facile pour les commerçants. Mais c’est aussi l’occasion de leur demander leurs avis, parce que même les experts peuvent se tromper. En effet, le réseau de vigilance de l’Anses estime que ses intoxications par ingestion de plantes ont surtout lieu l’été, que cela concernait principalement des enfants mais aussi des personnes pourtant amatrices de botanique. Donc, prudence avant de goûter à l'ail des ours ou aux carottes sauvages que vous avez ramassées !
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