Le billet vert. La COP25, la "COP bleue" et l'avenir assombri des océans
La COP 25 qui s'est refermée ce samedi 14 décembre à Madrid après deux semaines de négociations, a été surnommée la “COP bleue” par ses organisateurs, qui ont voulu faire de l’océan l’enjeu prioritaire de ces discussions.
La COP25, qui s'est terminée hier soir samedi 14 décembre à Madrid, avec un jour de retard et deux semaines de réunions, rencontres et séances plénières, est surnommée la “COP bleue” par ses organisateurs, qui ont voulu faire de l’océan l’enjeu premier des négociations. Les espaces maritimes, c’est 70% de la surface terrestre, ils stockent naturellement 50 fois plus de carbone que l'atmosphère.
En 50 ans, le niveau d'oxygène dans les océans a diminué de 2%, et les zones où l'oxygène est totalement absent ont quadruplé.
Rapporteurs de la COP25
Cette dégradation de ce qui est source de vie est due aux activités humaines
En cause, le réchauffement climatique, l’acidification des eaux, la pollution, etc."Tout le monde sait mais personne ne fait !", s'exclame le médecin et explorateur français, Jean-Louis Étienne, qui craint une grosse déception en perspective.
Pendant ce temps se tient à Paris, porte de Versailles, le salon nautique, qui ferme ce dimanche soir, et des solutions notamment de lutte contre les pollutions en mer y sont exposées.
L’entreprise bretonne Efinor Sea Cleaner y présente un petit catamaran électrique au gabarit routier capable d’intervenir en urgence pour collecter toutes sortes de déchets solides ou liquides. De plus, il peut être utilisé pour d’autres usages, très utiles en cas de marée noire par exemple ou de ramassage de plastique à l’embouchure des fleuves, dans les ports par exemple. Son directeur technique, Ivan Janeau, explique que leur gamme de bateaux peut traiter des surfaces de 500 à 50 000 mètres carrés à l’heure.
L'aventure de Plastic Odyssey
Sur le même sujet de la lutte contre les pollutions, mon coup de cœur de ce dimanche est pour Plastic Odyssey. Il s’agit d’une joyeuse bande de jeunes bretons, scientifiques pour la plupart, qui ont fait le constat que 19 tonnes de plastique entrent dans l'océan à chaque minute, et une fois au large, ces plastiques se décomposent en micro-particules impossibles à récupérer.
En les ramassant à l’embouchure des fleuves, ou dans les villes côtières, leurs bateaux les transforment en carburant et naviguent avec, ou en font des objets. Simon Bernard, leader de l’expédition, explique qu’Ils vont partir bientôt pour 3 ans autour du monde, et avec leur bateau démonstrateur, ils vont montrer aux populations locales comment valoriser, sinon réduire les déchets, un projet magnifique que nous suivrons de près dans le billet vert.
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