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Le billet vert. Nos gestes du quotidien en faveur de l'environnement comptent, mais ne sont pas suffisants

L'impact des éco-gestes, estimé dans un rapport du cabinet Carbone 4, ne suffit pas à atteindre notre objectif climatique, mais il peut permettre de faire presque la moitié du chemin.

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Barral
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Des poubelles dans un parc à Paris. (MICHËLE CONSTANTINI / MAXPPP)

En cette rentrée, vous avez peut-être pris de bonnes résolutions et décidé de faire quelque chose pour la planète. Tri des déchets à la maison, réduction des plastiques, installation de multiprises pour éteindre facilement sa box et les autres appareils en veille. Vous sentez qu'une Greta Thunberg sommeille en vous.

La chasse au gaspillage aussi au boulot

Même au bureau, vous vous rendez bien compte que l'on y produit des déchets. Surtout si vous faites partie des 13 millions de personnes qui travaillent dans le sectaire tertiaire. De simples gestes peuvent limiter notre impact sur l'environnement. On peut par exemple configurer notre imprimante pour des impressions recto-verso, qui limiteront notre consommation de papier. La police Ecofont permet également d'utiliser 20% d'encre en moins que la police Arial. Les marges de progrès sont énormes parce qu'on recycle seulement 20% des papiers contre 40 à la maison, selon un baromètre du WWF réalisé dans 50 grandes entreprises.

On peut également réfléchir à ses déplacements professionnels en privilégiant le train ou le covoiturage. Pour la pause déjeuner, on privilégie la cantine. Si on est adepte au sandwich ou à la salade devant son ordinateur, on pense à mettre des couverts dans son tiroir, plutôt que d'utiliser des ustensiles jetables.

Devenir végétarien et arrêter l'avion

Que valent ces éco-gestes ? La somme des actions individuelles n'est pas suffisante. Le cabinet Carbone 4 a fait les calculs dans une récente étude. Selon ce rapport, si tous les Français changeaient leur comportement, en devenant végétariens et en arrêtant de prendre l'avion, ce serait déjà 25% des efforts à faire pour respecter notre ambition climatique.

Si tous les Français investissaient en plus pour rendre leur logement moins gourmand en énergie par exemple, ce taux atteindrait les 45%, ce qui représente presque la moitié du chemin à parcourir. Cette étude nous montre donc qu'il faut des politiques publiques pour vraiment remplir le contrat, mais que changer collectivement peut aider aussi.

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