Les surfaces en bois peuvent avoir des propriétés antivirales naturelles, selon une étude
Aurons-nous bientôt davantage de meubles en bois dans les hôpitaux ou les pharmacies ? Une étude finlandaise publiée par la société de chimie américaine, mardi 18 juin, révèle que les surfaces en bois peuvent avoir des propriétés antivirales naturelles.
Les scientifiques savaient déjà que le bois possédait des propriétés anti-bactériennes et anti-fongiques particulières. C’est d’ailleurs ce qui en fait un matériau intéressant pour les planches à découper ou les tonneaux de vin, mais la capacité du bois à inactiver les virus était jusqu’ici assez peu étudiée. Ces chercheurs finlandais ont donc voulu savoir combien de temps différents virus, comme par exemple celui du Covid-19 ou des rhumes, restaient contaminants une fois qu’ils étaient installés sur différentes surfaces en bois. Ils ont eu la bonne surprise de constater que le bois de pin, l'épicéa, le bouleau, le chêne, et l’eucalyptus n’ont besoin que d'une à quatre heures pour anéantir la capacité des coronavirus ou entérovirus à infecter les cellules. Les propriétés antivirales naturelles de ces cinq essences de bois sont prometteuses, car sur d’autres surfaces, ces mêmes virus peuvent survivre plusieurs semaines même si elles sont désinfectées avec des détergents.
C’est vraiment le bois naturel qui est intéressant. Le traitement thermique ou le mélange du bois avec du plastique, compromettent ces propriétés antivirales.
Quelque 540 hospitalisations hebdomadaires pour Covid en France
Concernant le Covid, les chiffres communiqués mercredi par Santé publique France confirment une reprise des contaminations. Les réseaux de surveillance des eaux usées ont détecté une circulation nettement accrue du SARS-coV-2, depuis plus d’un mois. Cette reprise, est également perceptible chez les médecins généralistes et à l’hôpital, mais elle reste toute relative. Concrètement, les 540 hospitalisations hebdomadaires pour Covid, ne représentent que 0,8% de l’ensemble des hospitalisations.
De nouveaux variants sont apparus, mais il n’y a pas d’inquiétude particulière à avoir, selon Vincent Enouf, responsable adjoint du centre national de référence des virus respiratoires. Les nouveaux variants dominants en circulation, qui s’appellent JN1, KP2 et KP3, descendent tous d'omicron, et ne sont pas reliés à des symptômes particulièrement inquiétants. Ils entraînent un état proche de celui d’un rhume. Les autorités sanitaires rappellent, néanmoins, l’importance du port du masque en cas de symptômes, en présence de personnes fragiles, ou dans des lieux fréquentés. La période de l'été à venir sera propice aux brassages de population.
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