Origin’Info : à quoi sert le nouveau logo alimentaire qui va apparaître cet été
Un nouveau logo alimentaire apparaîtra sur les emballages alimentaires cet été. Baptisé Origin’Info, il se présentera sous la forme d’un rectangle blanc avec trois noms de pays à l’intérieur, ceux des provenances des trois ingrédients principaux de la recette. Par exemple, pour des spaghettis bolognaise, vous aurez l’origine du blé, des tomates et de la viande, une information manquante, jusqu’ici.
Alors que la provenance des fruits, des légumes ou des viandes, relève d'un affichage obligatoire, l’UFC-Que choisir indiquait dans une enquête fin mars, que les deux tiers des aliments transformés (conserves, plats cuisinés, sandwichs) ont un étiquetage opaque.
Sur la base du volontariat, comme le Nutri-Score
Mais ce logo ne sera pas obligatoire. Pour respecter le droit européen, c'est un dispositif volontaire. À ce stade, 80 entreprises ont déjà signé la charte, indique le ministère de l'Économie, notamment des grands groupes comme Fleury Michon, Bonduelle, Panzani ou Saint Mamet. D’ici à la fin de cette année, plus de 10 000 références pourraient être concernées. Les associations de consommateurs regrettent évidemment que l'affichage ne soit pas obligatoire mais aussi que les marques puissent afficher sur l'emballage un QR code à scanner avec le smartphone au lieu d'une étiquette explicite. Cette option a été prévue pour que l’entreprise n'ait pas à rééditer trop souvent le packaging quand les ingrédients d’une recette sont modifiés, par exemple, au fil des saisons.
Cet affichage était cependant très attendu, notamment par ceux qui souhaitent consommer local pour réduire l'empreinte carbone, ou soutenir l'agriculture de proximité. Pour 80% des consommateurs, l’origine des produits fait partie avec le prix, des principaux facteurs d’achat, indique le gouvernement et l'expérience du Nutri-Score montre qu’un simple logo influence réellement les habitudes de consommation. Cet affichage, lancé il y a cinq ans, qui note la qualité nutritionnelle, n’est pas non plus obligatoire. Il reste boycotté par 40% des marques. Et pourtant, selon une étude de santé publique France, 90% des consommateurs le plébiscitent et près de 6 sur sur 10 déclarent avoir changé leurs habitudes pour consommer des produits mieux notés par ce label.
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