Santé : un possible lien entre stérilet et dépression
Même si c’est un effet possible mentionné sur la notice, les femmes qui sont porteuses d'un stérilet hormonal ne font pas forcément le lien entre une possible baisse de moral et leur mode de contraception. C’est pour cela que l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) tient à les informer. Les utilisatrices de stérilets hormonaux ont 10 % de risque de développer un syndrome dépressif et ce risque est légèrement accru si le stérilet est fortement dosé en hormones, le lévonorgestrel, ce qui est le cas des deux tiers des stérilets hormonaux utilisés en France. Ce sur risque vient d’être démontré dans une vaste étude épidémiologique française qui a étudié les liens entre type de stérilet utilisé et consommation d’antidépresseurs.
Il n’y pas d’inquiétude à avoir pour les 300 000 femmes nouvellement concernées chaque année par la pose d'un stérilet hormonal, assure l’Agence nationale de sécurité du médicament. Mais cette étude est un nouveau signal qui mérite d’être connu des femmes, indique Isabelle Yoldjian, la directrice médicale de l'ASNM. Car il ne faut pas qu’elles hésitent à en parler à leur médecin. C’est en échangeant avec un professionnel de santé, qu’elles pourront voir si cela vaut le coup de changer de moyen de contraception sachant que ce sur risque de syndrome dépressif peut être annulé avec un stérilet en cuivre et réduit avec un stérilet ou une pilule moins dosée en hormone. .
Du nouveau sur la contraception pour homme
Une nouvelle étude publiée dans Nature communication, relance l’espoir de mettre au point une pilule contraceptive pour homme. C’est une pilule qui bloque temporairement les spermatozoïdes, car en désactivant l’action d’un enzyme, elle prive ces spermatozoïdes de leur mobilité pendant plusieurs heures. C’est donc une pilule qu’il faudrait donc prendre avant chaque rapport au moins 30 minutes avant. Pour l’instant, ça marche sur des souris, mais cette pilule temporaire est porteuse d’espoir, car c’est une nouvelle voie de recherche. En matière de contraception chimique masculine, des essais cliniques chez l’homme pourraient démarrer dans trois ans.
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