Sept questions pour mesurer sa sagesse
Vous pouvez désormais mesurer votre sagesse en répondant à quelques questions. Des chercheurs américains viennent de mettre au point un questionnaire rapide pour évaluer le degré de sagesse d'une personne. Cet outil pour mener des études scientifiques peut aussi permettre d’aider des malades.
Qu'est-ce qui définit la sagesse ? Des chercheurs de l'université de Californie à San Diego ont utilisé des traits de caractère : l’auto-analyse, nos comportements sociaux, notre capacité à prendre des décisions, à gérer nos émotions, à donner des conseils, notre ouverture d'esprit et enfin notre spiritualité. Ils ont recruté plus de 2 000 volontaires âgés de 20 à 82 ans, les ont passés au crible en réduisant à sept questions leur précédent questionnaire qui était un peu long pour être utilisé pour de grandes études cliniques.
Un questionnaire en sept points
Ce questionnaire est composé de sept propositions et à chaque fois, il y a cinq réponses possibles, de "totalement d'accord" à "totalement en désaccord".
- Je reste calme sous pression
- J'évite de m'auto analyser
- J'aime bien être confronté à différents points de vue
- J'ai tendance à reporter la prise de décisions
- Souvent je ne sais pas quoi dire aux gens qui me demandent conseil
- Mes croyances me donnent de la force intérieure
- J'évite les situations dans lesquelles on est susceptible de me demander de l'aide
Ce questionnaire n'est pas encore en ligne, mais on peut d'ores et déjà s'entraîner sur la version longue (lien en anglais).
La sagesse peut aider des malades
Ce questionnaire peut être très utile dans le domaine de la recherche comportementale. Des études ont prouvé que la sagesse a des effets positifs sur la santé et sur le bien-être global.
La recherche en est au stade embryonnaire, mais des équipes de scientifiques ont déjà mené des interventions pour améliorer certains traits de caractère liés à la sagesse pour des maladies mentales comme la dépression ou des maladies physiques, comme des cancers. Ils ont travaillé sur l’empathie ou la compassion et ils ont amélioré la qualité de vie de ces malades en évitant les médicaments et de leurs effets secondaires.
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