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Le brief éco. Les prix des carburants repartent à la baisse, pour combien de temps ?

Les prix des carburants dans les stations-service s’inscrivent de nouveau à la baisse depuis la semaine dernière. Bonne aubaine pour les automobilistes en période de vacances. Retour au calme, après un mois de septembre un peu agité.

Article rédigé par Emmanuel Cugny
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
 Une pompe à carburants dans un hypermarché à Franconville (Val-d'Oise). Photo d'illustration. (STÉPHANIE BERLU / FRANCE-INFO / RADIO FRANCE)

Bonne nouvelle pour ceux qui sont partis en vacances de la Toussaint en voiture. Le prix du litre de carburant est en baisse. Si nous remontons plusieurs semaines, les automobilistes constataient que les prix à la pompe évoluaient en ordre dispersé, avec plutôt une stagnation pour le diesel et une baisse pour le super. Les chiffres officiels publiés lundi 28 octobre confirment cette tendance : le diesel est en moyenne à 1,43 euro le litre (petite baisse de un centime), le super sans plomb SP95 à 1,49 euro (moins cinq centimes), la baisse la plus marquée étant celle du SP98 qui a reculé de six centimes, à 1,55 euro le litre.

Tendance durable ?

Une baisse franche et durable du prix des carburants relèverait du miracle. Nous allons continuer de connaître ce qui s’appelle la volatilité, soit des prix orientés tantôt à la baisse, tantôt à la hausse, en fonction de l’humeur des pays producteurs d’or noir, de Donald Trump et de la conjoncture internationale. Et puis, c'est vrai, si l’État Français se servait moins en taxes, les prix seraient encore plus bas. Mais à ce niveau, la casse est en partie limitée depuis l’abandon de la taxe carbone en décembre dernier pour répondre à la colère des "gilets jaunes".

Facteurs essentiellement extérieurs à la France

Il y a les questions géopolitiques : ces derniers mois, les tensions au Venezuela, en Lybie et au Nigéria, les tensions Iran/États-Unis. Mi-septembre, les cours du brut avaient flambé à la suite d'attaques contre des infrastructures pétrolières en Arabie saoudite. Ils avaient ensuite baissé sur fond d’inquiétudes sur le rythme de progression de l’économie mondiale. Sans parler de la forte production du pétrole de schiste américain, qui influence les cours. Donc inutile de recourir à la boule de cristal : oui, les prix à la pompe vont encore évoluer en dents de scie dans les prochains mois.

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