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Le brief éco. Renault et quatre industriels créent la "Software République"

Renault et quatre géants industriels français s’unissent pour fabriquer la voiture de demain. Tous vont mettre en commun leurs moyens de recherche sur les questions de mobilité électrique, connectée et autonome. L’objectif est de démarrer en septembre 

Article rédigé par Emmanuel Cugny
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Un prototype de véhicule autonome présenté par Renault au salon Viva Technologie à Paris, le 16 mai 2019. Photo d'illustration. (BRUNO LEVESQUE / MAXPPP)

Ces quatre industriels sont Dassault, Thales, STMicroélectronics et Atos. Dassault, bien plus que les seuls avions, ce sont notamment des logiciels spécialisés dans la conception 3D ou le maquettisme numérique ; Thales, ce sont l’informatique embarquée, les solutions de cybersécurité et de connectivité ; STMicroélectronis, les semi-conducteurs et Atos l’expertise numérique en matière de réduction de l’empreinte carbone. Ces quatre industriels vont collaborer avec Renault, à l’initiative de ce dernier, dans le cadre d’une alliance baptisée "Software République".

Software en anglais, cela veut dire logiciel. C’est donc la République du logiciel… rien de moins. Ces partenaires travailleront notamment sur la connectivité entre le véhicule et son environnement, les systèmes de simulation et de gestion des données, les solutions pour faciliter la recharge des batteries électriques. Tout cela au technocentre de Renault, à Guyancourt dans les Yvelines.

Créer un écosystème ouvert

La voiture autonome en tant que telle existe déjà. Il faut donc faire des recherches toujours plus fines pour améliorer le véhicule et les services qui y sont liés. Une des premières pistes de recherche sera par exemple de permettre à une voiture électrique d’être automatiquement reconnue, quand elle se branche sur une borne compatible, pour une charge facturée sans intervention du propriétaire du véhicule. L’autre axe sera de proposer des offres de mobilité clés en mains aux collectivités territoriales, des offres adaptées aux spécificités des territoires.

L’objectif est de créer un écosystème ouvert à d’autres entreprises, grandes et petites. Créer également un fonds d’investissement et un incubateur pour accueillir de jeunes-pousses. L’annonce de la naissance de cette "Software République" en septembre sonne comme une réponse, une contribution, du secteur privé au besoin de réindustrialiser le tissu économique français.

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