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Algérie : le gouvernement français avait envisagé le scénario du pire

Embrasement, répression et  arrivée massive de bateaux venus d'Algérie... Un scénario envisagé au début de la mobilisation contre Abdelaziz Bouteflika, et abandonné depuis.

Article rédigé par franceinfo, Yannick Falt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Les Algériens manifestent vendredi 15 mars à Alger, pour réclamer le départ du président Bouteflika. (RYAD KRAMDI / AFP)

La France a imaginé le scénario du pire au début de la mobilisation contre Abdelaziz Bouteflika en Algérie. Le gouvernement craignait alors un embrasement avec des troubles violents, de la répression et des conséquences en France avec une arrivée massive de bateaux venus d'Algérie. L'exécutif a alors évalué les besoins en matière médicale ou sécuritaire. Un scénario avec trois ports de la Méditerranée dédiés à l'arrivée de ces migrants. Mais le gouvernement ne croit plus que la situation puisse dégénérer. Les manifestations sont restées pacifiques et le président algérien est même lâché par l'armée.

La note du brief

La note de la proximité pour Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy. On sait que les deux hommes s'apprécient. Le locataire de l'Elysée a repris à son compte plusieurs idées de l'ancien président. Ils seront ensemble dimanche au plateau des Glières en Haute-Savoie pour le 75e anniversaire des combats dans ce haut lieu de la résistance. Le plateau des Glières était jusque-là un lieu de pèlerinage de Nicolas Sarkozy. Les deux hommes dans le même bateau donc et même dans le même avion, présidentiel. On avait connu le couple Merkozy, Merkel-Sarkozy, c'est désormais le couple Macronzy !

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