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Elections européennes : les enjeux du débat pour les douze candidats

Jeudi soir sur France 2, douze têtes de liste vont débattre, chacun avec sa stratégie, ses atouts et ses défauts.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Temps de lecture : 3min
Les journalistes Thomas Sotto et Alexandra Bensaïd, le 3 avril 2019, pendant les répétitions d'un débat sur France 2.  (FRANCE TELEVISIONS)

France 2 ouvre jeudi 4 avril avec France Inter le bal des débats télévisés en vue des élections européennes du 26 mai, avec 12 des têtes de liste invitées dans "L'Emission politique". Au-delà de l'enjeu du scrutin et des étiquettes politiques, voici les profils des candidats qui débattront.  

>> Européennes : le mode d'emploi du débat entre les 12 candidats sur France 2

Les débutants

Il y aura beaucoup de débutants jeudi soir : cinq sur les 12 candidats présents sur le plateau de France 2. Dans la catégorie "philosophes", on a François-Xavier Bellamy (Les Républicains) et Raphaël Glucksmann  (liste commune Place publique-PS). Ces deux-là vont jouer la sincérité et même la candeur. Dans la catégorie "extrêmes", ça sera la toute première fois aussi pour Jordan Bardella (RN), lui c’est le bon élève de la castagne. Tout le contraire de l’insoumise Manon Aubry qui veut "faire des blagues pour détendre l’atmosphère". 

Dans la catégorie "j’ai le droit d’être là" : Ian Brossat (PCF), lui a carrément manifesté pour pouvoir venir. Jeudi soir il amène un bracelet de naissance : pour lui c’est le symbole des maternités qui ferment à cause de l’austérité imposée par l’Europe.

Les frères ennemis

Là, il y a du monde. On retrouve à gauche Raphaël Glucskmann face à Benoît Hamon (Génération·s), entre eux plane l'ombre du PS. Hamon sauvé par la justice, qui travaille ses dossiers comme un forcené depuis 48 heures. Il veut mettre en avant ses propositions sur l'Europe.

Des frères ennemis, il y en a aussi à l’extrême droite avec Florian Philippot (Les Patriotes) qui veut rentrer dans les plumes du RN sur le Frexit. A côté de lui, il y a les autres candidats "bleu-blanc-rouge" : François Asselineau (UPR), pro-Frexit lui aussi, et le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) qui sera surtout bleu aujourd’hui. Pour se vider la tête il va à la piscine.

Le candidat "méfiez-vous des imitations"

C’est l’écologiste Yannick Jadot qui vend son expérience – "L’Europe depuis 10 ans c’est ma vie"– et qui revendique la paternité d’une écologie pure et dure face aux nouveaux convertis. Et ceux qui ont rejoint la liste LREM.

Les "Je suis pro-Europe et alors ?"

Là, on retrouve le centriste Jean-Christophe Lagarde, rescapé lui aussi du casting. Et celle que tout le monde attend au tournant, la marcheuse Nathalie Loiseau. Elle a été coachée par l’équipe de campagne. Pas sur le fond, ça elle maîtrise, mais sur la stratégie. "Elle a compris que les happenings et les punchlines, c’est pas son truc" confie un conseiller qui la compare à Angela Merkel : "Pas fun mais sérieuse".

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