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Le brief politique. La fédération PS des Bouches-du-Rhône à nouveau soupçonnée de fraude avant l'élection du premier secrétaire

Le vote pour élire le nouveau patron du PS démarre jeudi et le parti s’active pour tout mettre en ordre dans la fédération des Bouches-du-Rhône où planent encore des soupçons de fraude.

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2 min
Le premier secrétaire de la fédération PS des Bouches-du-Rhône, Jean-David Ciot, à Marseille, le 7 avril 2016. (MAXPPP)

La fédération des Bouches-du-Rhône est la quatrième fédération du PS, et donc particulièrement importante, mais il y plane encore des soupçons de fraude. Des responsables locaux pointent les incohérences entre le nombre d’adhérents inscrits, 3 200, et celui du nombre d'adhérents réels, qui serait beaucoup moins important.

La direction du Parti socialiste est descendue en commando vendredi 9 mars pour mettre de l’ordre dans les listings et pour mettre en place des règles spéciales pour le vote de jeudi dans les Bouches-du-Rhône. Dans cette fédération, les militants qui voudront payer leur cotisations le jour du vote devront le faire avec un chèque à leur nom. Le liquide ne sera pas accepté, de même que les chèques à un autre nom. Autre règle spéciale pour les Bouches-du-Rhône : le résultat ne sera validé que lorsque tous les documents, comme les procès verbaux et les listes d’émargement, seront dûment signés. Enfin, les opérations de vote seront suivies en direct depuis Paris, qui a même mis en place une ligne dédiée pour faire remonter le moindre problème.

La note du brief

La note du jour est un carton jaune pour le député Front national du Nord, Sébastien Chenu qui a d’abord soutenu mordicus son assistant parlementaire, Davy Rodriguez, accusé d’insultes racistes. "Qu'est-ce que c'est que ce traquenard à deux balles ?, s'est-il demandé depuis le congrès du FN à Lille au moment où sort l'information dimanche. Je conteste aussi puisqu'il me dit qu'il n'a pas tenu ces propos. C'est une engueulade. Il n'y a même pas eu échange de coups". Davy Rodriguez a été suspendu du parti, puis il a démissionné. Le lendemain, lundi 12 mars, Sébastien Chenu change de ton"On a une ligne assez dure là-dessus, explique le porte-parole du FN. On n'accepte pas ce type de propos. Je ne peux pas accepter d'avoir un collaborateur qui se tienne ainsi. Cela ne correspond pas au sens de l'engagement que j'ai pour mon pays."

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