Le brief politique. Les Républicains décident de ne rien décider
Les Républicains, qui tenaient mardi soir un bureau politique, ont finalement choisi de ne pas trancher dans le vif sur le sort des six responsables LR pro-Macron, la décision de leur éventuelle exclusion étant renvoyée à l'automne.
Les Républicains, finalement, auront décidé de ne rien... décider. Le parti tenait mardi soir un bureau politique, lequel a choisi de renvoyer à l'automne toute décision définitive sur le sort des six responsables LR pro-Macron. En attendant, les quatre ministres, dont le premier d'entre eux, et les deux députés concernés sont suspendus de leurs fonctions. "Nous les privons de toute fonction éxécutive et une procédure de sanction est enclenchée, conformément à nos statuts. Gérald Darmanin, par exemple, ne peut plus prétendre être président des Républicains de la fédération du Nord", expliquait ainsi Daniel Fasquelle, le trésorier du parti, à la sortie du bureau. Une commission devra statuer sur leur sort. Quant à la ligne politique du parti, elle sera tranchée avec l'élection de son président prévue les 10 et 17 décembre prochain.
En attendant de connaître leur sort, les ministres de droite du gouvernement sont auditionnés ce mercredi par l'Assemblée. Bruno Le Maire et Gérald Darmanin seront donc devant la commission des finances pour répondre aux députés sur la manière dont le gouvernement entend réaliser 4,5 milliards d'euros d'économies. Juste avant, ce sont Michel Sapin et Christian Eckert, les anciens ministres hollandais, qui seront auditionnés : ces derniers entendent bien répliquer aux accusations d'insincérité de leur dernier budget...
La note du brief
La note du jour est une mauvaise note pour François de Rugy, le président de l'Assemblée nationale, qui, lors des débats sur la réforme du Code du travail, mardi, a laissé son micro ouvert avant l'intervention du député communiste de l'Allier, Jean-Paul Dufregne. On entendra donc François de Rugy lâcher un "Put(...) il est chiant, lui".
Le président de l'Assemblée a tenu dans la foulée à préciser sa pensée : "Je pensais que mon micro était coupé et je réagissais à un message que j'avais reçu par SMS. Jamais je ne permettrais d'avoir de tels propos à l'égard d'un des collègues de cette assemblée." Pas rancunier, le député communiste de l'Allier a tenu à lui répondre avec humour : "Je voulais dire au président que je ne lui en veux pas du tout. Ayant présidé une collectivité pendant sept ans, c'est une chose qui aurait pu aussi m'arriver : pour moi, il n'y a donc jamais eu de gros problème..." Un petit 9/20 au final pour cette faute technique du président de l'Assemblée nationale. À qui on peut amicalement rappeler un principe bien connu à la radio : quand le rouge est allumé, c'est que le micro est ouvert...
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