Les élus veulent de plus en plus être formés à la lutte contre la radicalisation
Formations et colloques sont au programme ce samedi à Trèbes, lieu de l’attentat qui a notamment coûté la vie au colonel Beltrame
À Trèbes, la ville où le colonel Beltrame a perdu la vie lors de l'attentat du 23 mars 2018, se tient une série de colloques et formations à la lutte contre la radicalisation à destination des élus, particulièrement demandeurs.
L’après-midi se tiendra ainsi une conférence avec un casting de haut niveau : l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve, le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand et Sébastien Lecornu, le ministre chargé des collectivités. Et le matin, c'est une formation d'élus qui aura lieu à huis-clos. Avec une quarantaine de maires, d'adjoints et de conseillers départementaux qui vont s'informer sur les différentes lois et circulaires en vigueur. Sur la détection surtout des signes de radicalisation et la marche à suivre pour un signalement. Illustration en quelque sort de la "société de vigilance" vantée par Emmanuel Macron.
Un effet "préfecture de police de Paris"
Ces formations ont le vent en poupe. Elles sont organisées par trois élus ou anciens élus spécialistes du sujet, un de gauche, deux de droite : Patrick Mennucci, George Fenech, Sébastien Pietransanta. Avec leur société, une trentaine de formations ont eu lieu depuis deux ans. Et une vingtaine sont déjà programmées l'an prochain. Avec des élus de plus en plus demandeurs explique Patrick Mennucci qui note un "effet préfecture de police de Paris", cette attaque au couteau le mois dernier commise par un ennemi de l'intérieur, un informaticien de la direction du renseignement.
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