Le fléau de la pollution plastique dans les océans Pacifique et Indien
Paris accueille, à partir de lundi 29 mai, la deuxième des cinq étapes des sessions de négociations sur le traité international contre la pollution plastique. L'objectif est de parvenir à un accord en 2024. Les représentants de 175 États doivent s'entretenir au siège de l'Unesco jusqu'au 2 juin. Actuellement deux camps s'affrontent, certains souhaitant limiter la production de plastique, alors que le secteur de la pétrochimie privilégie le recyclage comme solution au problème des déchets. Chaque minute, dans le monde, 15 tonnes de plastiques sont rejetées dans l’océan. Les débris de plastiques constituent 85% des matériaux polluants en mer.
Un fléau particulièrement visible entre Hawaï et la Californie où dérive un amas d'1,6 million de kilomètres carrés, soit trois fois la taille de la France. Sur ce "huitième continent", comme on le surnomme, des bouts de brosses à dents, de bouteilles d’eau, de sacs en plastiques, de téléphones sont attirés par un courant marin circulaire.
Réduire la pollution marine en Indonésie
En Indonésie, les plages de Bali sont également confrontées à cette pollution avec des déchets visibles sur des kilomètres. Dès 2017, les autorités locales ont embauché des centaines de personnes pour libérer le sable des morceaux de plastique et autres détritus. Le gouvernement indonésien souhaite réduire de 75% la pollution marine d’ici 2025. Beaucoup de balinais espèrent l’aboutissement rapide d’un accord historique sur le plastique. Ils regarderont aussi de près une autre problématique lors des discussions à Paris : celle de l’envoi des déchets plastiques des pays occidentaux, dans certains pays d’Asie du Sud Est.
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