Vendée Globe : "un marathon", selon Jérémie Beyou dont c'est la cinquième participation

Le skipper sera parmi les 40 navigateurs qui s'élanceront le 10 novembre prochain des Sables-d'Olonne pour un tour du monde en solitaire et sans escale.
Article rédigé par franceinfo
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Jérémie Beyou à bord de l'IMOCA "Charal 2" au large du Morbihan, le 16 avril 2024. (GUILLAUME SALIGOT / OUEST-FRANCE / MAXPPP)

Le Vendée Globe "c'est un marathon", a déclaré Jérémie Beyou dimanche 27 octobre sur franceinfo. Le skipper s'apprête à disputer son cinquième Vendée Globe, une course en solitaire et sans escale qui fait le tour du monde. Le départ sera donné le 10 novembre prochain en baie des Sables-d'Olonne, en Vendée. Ils sont 40 skippers à participer à cette 10e édition du Vendée Globe.

Pour cette course si éprouvante, parier sur un vainqueur avant le départ est un jeu "dangereux", rappelle Jérémie Beyou qui ne souhaite pas dire qui sera favori cette année, sachant qu'il "y a eu beaucoup de turn-over sur les podiums des épreuves précédentes". "Je pense qu'il y a une bonne dizaine de prétendants avec des bateaux récents, avec des équipes très structurées et des marins hyper compétitifs dessus", déclare celui qui avait décroché un podium en 2017 après avoir échoué deux fois à finir la course.

Le skipper s'inspire de son expérience

Jérémie Beyou souligne que pour partir plus de deux mois en mer, il ne faut pas "être blasé", avoir toujours autant "envie d'en découdre", et avoir du "plaisir au moment de préparer la course" jusqu'à celui "d'arriver à maîtriser ces incroyables machines" que sont les IMOCA, des monocoques de 18 mètres de long. L'avantage de participer pour la cinquième fois au Vendée Globe, c'est que dorénavant, Jérémie Beyou est "beaucoup plus serein". Le skipper, avec l'expérience, arrive à "mieux se préparer, à prioriser les choses, et aller plus dans le détail sur certaines autres."

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