Lego surfe sur son succès

Le numéro un mondial du jouet se porte bien, très bien même : le groupe a réalisé un bond de 16% de son bénéfice net au premier semestre. Comment expliquer un tel succès ?
Article rédigé par Fanny Guinochet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
La marque Lego a été lancée en 1949 au Danemark. (JOHANNES EISELE / AFP)

Lego est le numéro un mondial du jouet avec ses petites briques. Pourquoi ? Déjà parce que c’est indémodable, un peu comme les playmobils. La marque a été lancée en 1949 au Danemark et depuis, les parents, qui ont aimé y jouer, en achètent à leurs enfants de générations en générations.

Ce qui explique son succès, c’est surtout la richesse de son portefeuille de jouets. Les combinaisons sont sans cesse renouvelées :  sur ce seul premier semestre, Lego a lancé près de 300 nouveautés tout en continuant à bien vendre ses produits phares, les Lego City, Lego Technic ou encore la gamme de Lego Icons, qui comprend des modèles de construction de la tour Eiffel et du Titanic.

Dans les années 2000, Lego a connu un gros trou d’air. Mais le groupe est resté dans les mains de la famille du fondateur. Et puis, Lego a connu un coup d’accélérateur en 2020. Le confinement a porté ses ventes comme jamais. Depuis, le groupe gagne des parts de marché dans un secteur du jeu qui progresse peu. Malgré l’inflation, les ventes de Lego ont pratiquement doublé en quatre ans.

Aussi porté par ses franchises

Un autre élément essentiel de son succès : ses franchises Star Wars ou Harry Potter le font vivre. C’est d’ailleurs en misant sur les franchises et les films que dans les années 2000 Lego s'est redressé. Depuis, le groupe fait aussi des efforts dans le numérique avec, par exemple, Lego Fortnite, le jeu qui reprend beaucoup des codes visuels de Fortnite. 

Il y a quelques jours, Lego a annoncé un partenariat avec Nike pour développer des produits et contenus ensemble, sur l‘univers du sport, à partir de l'an prochain. Enfin, ces dernières années, Lego a cherché à conquérir de nouveaux marchés en ouvrant de nouvelles boutiques en Europe, aux États unis, (c’est là que le groupe vend le plus), mais aussi en Chine, même si dans ce pays, le fabriquant a un peu plus de mal.

Le seul problème, le plastique

Avec ses briques en plastique, lego n'est pas très écologique et c'est un vrai problème pour la marque. Elle promet d’ailleurs de remplacer d'ici une dizaine d’années, (2032), tout le plastique dérivé du pétrole par du plastique recyclé dans ses briques. Il faut voir s’elle va y arriver car Lego a déjà fait des promesses de ce type et testé plus de 600 matériaux différents pour remplacer le plastique dérivé du pétrole, mais sans grand succès. Et sachant que, changer de matériaux lui coûtera cher, les prix risquent d'augmenter.

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