Paris 2024 : le saut à la perche, "c'est comme si on courait avec un poids de 20 kilos"

À l'occasion des JOP de Paris 2024, des athlètes nous initient à un geste ou aux règles d'une discipline olympique. Dans cet épisode, le perchiste Renaud Lavillenie, champion olympique à Rio en 2016 et ancien recordman du monde, décrit les différentes phases du saut à la perche.
Article rédigé par Clara Lecocq Reale
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Renaud Lavillenie (FRA) participe à la finale du Pole Vault masculin lors des Championnats du monde d'athlétisme Oregon, le 24 juillet 2022, à Hayward Field. (JEAN-MARIE HERVIO / AFP)

En saut à la perche, "le premier vrai geste, c'est de lever la perche", indique Renaud Lavillenie. "Les perches font trois à quatre kilos, ce qui n'est pas énorme, mais comme on les tient en bout, il y un effet de levier et c'est comme si on courait avec un poids de 20 kilos."

"L'objectif, c'est de mettre le bout de la perche dans le buttoir, reprend le perchiste. Je me souviens de mon saut du 15 février 2014 à Donetsk, c'est celui du record du monde et c'est pour moi l'un des sauts les plus aboutis que j'ai pu faire. C'est le moment ou on quitte le sol et après débute la phase la plus gymnique où on se retrouve avec la tête en bas et les pieds en l'air".

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