Chantier de réouverture de Notre-Dame : "Le calendrier sera tenu, même si ce n'est pas celui d'origine", selon une experte

Cinq ans après l'incendie, la flèche de Notre-Dame est de nouveau visible dans le ciel de Paris. La réouverture de la cathédrale est prévue pour le 8 décembre. Pour Maryvonne de Saint-Pulgent ancienne directrice du Patrimoine au ministère de la Culture, le calendrier reste néanmoins extrêmement tendu.
Article rédigé par franceinfo
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Maryvonne de Saint-Pulgent, ancienne directrice du Patrimoine au ministère de la Culture, le 15 avril 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Chacun se souvient certainement de ce qu'il faisait le 15 avril 2019, lorsque la cathédrale Notre-Dame de Paris a été ravagée par les flammes. Depuis cinq ans tout à été fait pour reconstruire en urgence ce symbole de la France, de Paris et de la chrétienté. Près de 200 scientifiques issus de 50 laboratoires ont participé aux travaux de restauration du monument. La promesse est en passe d'être tenue, puisque la réouverture est prévue le 8 décembre prochain.

"Le calendrier sera tenu même si ce n'est pas le calendrier d'origine, reconnaît Maryvonne de Saint-Pulgent, ancienne directrice du Patrimoine au ministère de la Culture et auteure de La Gloire de Notre-Dame. La foi et le pouvoir publié aux éditions Gallimard, "on aurait dû rouvrir aujourd'hui mais cela restera au cours de l'année 2024."

Des travaux jusqu'en 2028 voire 2030

Le calendrier reste extrêmement tendu. "Il restera sans doute des finitions même après la réouverture mais ça c'est habituel dans les chantiers", reprend Maryvonne de Saint-Pulgent. Les échafaudages autour de la cathédrale ne vont pas disparaître du jour au lendemain car "les travaux sur Notre Dame de Paris vont se prolonger jusqu'en 2028 voire 2030." Si les arcs-boutants, le chevet, les parties hautes de la cathédrale ne seront pas terminés à la fin de l'année, la réouverture au public pour la visite et pour le culte sont les objectifs de cette fin d'année, estime-t-elle. "Le chantier reste une attraction touristique majeure, on constate une affluence extraordinaire pour regarder l'évolution des travaux, conclut Maryvonne de Saint-Pulgent.

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