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Condamnation de Jean-Claude Mas : la réaction de Joëlle Manighetti

Le grand témoin Jérôme Chapuis, Jean-Rémi Baudot Du lundi au dimanche à 7h40

Le fondateur de PIP, Jean-Claude Mas, a été condamné à la peine maximale qu'il encourait pour ce délit de tromperie, quatre ans de prison ferme. Joëlle Manighetti, victime des prothèses mammaires PIP, se réjouit de la reconnaissance de tromperie aggravée.

Fabienne Sintes

Radio France

Publié le 11/12/2013 08:06 Mis à jour le 09/05/2014 23:31

Temps de lecture : 1min

Le tribunal correctionnel de Marseille a rendu son jugement dans
l'affaire des prothèses mammaires PIP. Les juges ont estimé que la tromperie
était aggravée, c'est-à-dire que Jean-Claude Mas savait qu'il fabriquait des
prothèses défectueuses avec un gel interdit et dangereux. La reconnaissance de
la tromperie aggravée est une satisfaction pour les victimes.

"Le problème c'est que personne ne peut dire à l'avenir ce
que ce gel va engendrer dans notre organisme, " explique Joëlle Manighetti,
victime des prothèses mammaires PIP. "Selon les derniers chiffres, 17.000
femmes ont fait retirer leurs prothèses. Le souci la plupart du temps est
financier parce que toutes les femmes ne sont pas prises en charge pour la
réimplantation. "

Jean-Claude Mas a fait appel de la décision de justice, et deux autres procès sont à venir. "Nous voulons que ce procès pour blessures et homicides involontaires mette toute la chaîne de responsabilité sur le banc des accusés. "