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Hillary Clinton candidate en 2016 ? "C'est un choix difficile"

Invitée exceptionnelle de France Info, Hillary Clinton a répondu aux questions de Fabienne Sintès, lors de son passage à Paris pour la promotion de son livre, "Le temps des décisions". Lors de cet entretien, il a beaucoup été question de politique internationale, mais aussi (et surtout) de l'éventualité de se présenter à la présidence américaine, en 2016.
Article rédigé par Fabienne Sintes
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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Hillary Clinton, en tournée européenne pour la promotion de son livre de mémoires, Le temps des décisions , a fait étape à Paris ce mardi. L'ancienne secrétaire d'Etat a aussi rencontré François Hollande dans l'après-midi. A cette occasion, elle a accordé un entretien à Fabienne Sintès.

 

Si Le temps des décisions  n'est pas un livre de campagne, n'empêche qu'il est difficile de ne pas y penser. "C'est un livre diplomatique et politique ", confesse Hillary Clinton. Qui, tout au long de l'entretien, se positionne comme femme d'Etat - et peut-être future candidate à la présidence ?

 

"Je présenterai mon projet, les électeurs décideront"

 

Pourtant, elle n'est pas encore officiellement candidate. "Bien sûr c'est quelque chose que j'envisage, mais je n'ai pas encore pris ma décision. C'est un choix difficile ". Tout en assurant qu'elle n'a pas pris sa décision, elle dit aussi : "Je présenterai mon projet, les électeurs décideront ".

Son parcours en tant que secrétaire d’Etat

"Je crois que j’ai fait ce qui était nécessaire pour restaurer la place de l’Amérique. Lorsque le président Obama a été élu et que je suis devenue secrétaire d’Etat nos relations avec l’Europe étaient très mauvaises. Ce que j’ai pu apporter, c’est m’intéresser aux choses qui comptent et qui sont dans l’ombre. Je souhaite que l'Amérique reste engagée dans le monde. "

Sa vision sur l’international

Pour le reste, cet entretien a été l'occasion d'un tour d'horizon de politique internationale. Sur l'Irak : "Il faut faire pression sur les Irakiens eux-mêmes ; il faut un gouvernement qui inclut les sunnites et les chiites, surtout les sunnites ". Sur la Syrie, "je comprends que le président Obama ait hésité à s'engager, il n'était pas convaincu". Sur Edward Snowden, elle affirme que "bien sûr qu'il aura droit à un procès équitable et public ". Sur Guantanamo : Obama s'était engagé à fermer le camp, il ne l'a pas fait à cause du Sénat ; elle, elle le fera. 

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