Sylvain Szewczyk : "Il y a énormément de fautes dans les grands médias"

Il a créé un compte sur internet intitulé "Bescherelle
ta mère". "Cela a commencé il y a un peu plus de deux mois. Je me
suis rendu compte que le pseudo de Twitter n'était pas pris. Je
l'ai vite enregistré. Et je me suis dit que l'on allait pouvoir faire quelque chose
de drôle avec, comme associer l'image de Bescherelle à une image plus récente,
violente et sarcastique. Et que cela serait très drôle même si j'avais peur de
la réaction de la marque."

Il s'en prend ainsi à tout le monde, que ce soit des
politiques ou des marques. "Au final, je me suis rendu compte qu'il y
avait énormément de fautes dans les grands médias et c'est une cible plus
intéressante. Journaux télé, journaux papier, comme dans les chaines BFMTV ou
iTélé qui travaillent en flux tendu : il y en a au moins une par jour."

Sylvain Szewczyk se présente comme un "grammar
nazi" mais il souhaite rester drôle. Pour les fautes qui reviennent le
plus souvent, il cite le "comme même" , dérivé du quand même, "couple"
conjugué façon "les couplent" . Il ajoute se rendre compte
aussi "qu'entre deux générations, il y a une énorme différence" .

Du côté de l'éditeur, "je suis tombé au bon moment. Le service
de communication a compris qu'ils pouvaient m'autoriser. Cela leur a apporté
une bonne image. Eux apprécient. Ils me laissent faire," explique Sylvain
Szewczyk qui a finalement trouvé un poste de community manager dans une agence.