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Amazon se lance sur le marché du smartphone

Article rédigé par Sarah Lemoine
Radio France
Publié
Temps de lecture : 5 min
  (Amazon veut fidéliser plus de clients.© Schlierner)

Le groupe américain de distribution en ligne a présenté ce soir lors d'une conférence de presse à Seattle son tout premier terminal mobile connecté à internet. Il s'appelle le Fire Phone, il a un écran un peu plus grand que l'Iphone5, il contient un appareil photo. Et surtout, il permettra d'acheter en un clic tous les produits vendus sur le site d'Amazon. Une annonce qui met les professionnels du secteur en ébullition. Sept ans après avoir lancé sa première tablette multimedia, le Kindle, pourquoi Amazon se lance-t-il sur ce marché du smartphone? Quels sont ses ambitions? La réponse de Virginie Lazès, spécialiste télécom à la banque Bryan Garnier.

Virginie Lazès, directrice associée à la banque Bryan Garnier.

 

Les magasins de meubles FLY sont en en grande difficulté.

 

Leur propriétaire, le groupe français "Mobilier européen", vient d'être placé en procédure de sauvegarde afin d'anticiper une éventuelle cessation de paiement. "Mobilier européen" est le 4ème plus gros vendeur de meubles en France, derrière Ikea, Conforama et But. Il  possède environ 200 magasins dans l'hexagone et emploie plus de 2000 salariés, dont 1800 en France. Comme ses concurrents, il subit de plein fouet la crise de la consommation, la concurrence des sites internet ou encore la hausse du prix du bois. Mais il a aussi ses difficultés propres souligne Yves Marin, spécialiste consommation au cabinet Kurt Salmon.

 

 

Yves Marin du cabinet Kurt Salmon.

Pour rappel, le suédois Ikea a vu ses ventes baisser pour la première fois l'an dernier en France.

 

Un plan social chez Pixmania.

 

Le deuxième en moins d'un an et demi. Le site de e-commerce français, racheté il y a quelques mois par le groupe allemand Mutares, va supprimer 187 postes. C'est 40% des effectifs.

 

Schneider Electric va supprimer des emplois.

 

Le groupe français, qui fabrique notamment du matériel de distribution électrique, veut renforcer sa compétitivité.

La direction a annoncé en début de semaine un projet de réorganisation de certaines de ses usines en France. Projet qui devrait aboutir à la suppression d'environ 200 emplois. Schneider Electric, qui a vu son chiffre d'affaire reculer fortement l'an dernier en Europe de l'Ouest souhaite également rééquilibrer son outil de production vers les zones où la demande est plus importante. Vers l’Asie par exemple ou en Amérique du Nord. L'analyse de Christopher Dembik, analyste financier chez Saxo Bank.

 

 

Christopher Dembik, analyste financier chez Saxo Bank.

 

 

Le groupe Schneider Electric emploie 150.000 salariés dans le monde dont 20.000 en France.

 

 

Les enchères n'ont pas fini de monter autour du groupe Alstom.

 

Deux jours après la présentation de l'offre commune Siemens-Mitsubishi, le patron du groupe américain General Electric précipite son retour en France. Jeffrey Immelt sera finalement à Paris dès demain pour présenter une offre améliorée sur la branche énergie d'Alstom. D’après l'agence France Presse, l’Américain pourrait céder sa lucrative activité de signalisation ferroviaire et proposer la création de deux co-entreprises dans les réseaux électriques et les turbines hydrauliques. Il sera reçu à la mi-journée au ministère de l'économie, puis rencontrera les syndicats du groupe français.

 

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