L'économie française va-t-elle finir l'année dans le vert?
Celles publiées ce
matin par l'OCDE sont assez optimistes. Selon l'Organisation de coopération
et de développement économiques, la croissance française devrait finalement
atteindre 0,3% sur l'ensemble de l'année 2013. Cela ne suffira pas à créer des
emplois, certes, mais cette prévision dépasse celle du gouvernement français
qui table sur une faible progression de 0,1% de l'activité économique.
Mais est-ce que les autres
économistes partagent cet optimisme?
Ils sont nombreux à envisager une
très légère amélioration. La banque Natixis, par exemple, a
aussi revu ses prévisions de croissance à la hausse. Mais selon son chef
économiste adjoint, Sylvain Broyer, l'activité économique restera léthargique
sur l'ensemble de l'année. Il n y a pas de quoi pavoiser.
L'OCDE publie
également des prévisions pour l'ensemble du monde. Que disent-elles?
Que la reprise
semble pointer le bout du nez dans les pays riches, aux Etats Unis, au Japon,
au Royaume Uni et dans la zone euro, sortie de la récession. Mais que la situation
reste fragile en raison du ralentissement économique observé dans certains pays
émergents comme la Chine ou l'Inde.
L'actu éco, c'est
aussi LVHM qui enterre la hache de guerre avec Hermès.
Le groupe LVMH
annonce qu'il ne fera pas appel de sa
condamnation. Le géant du luxe s'apprête donc à payer la grosse amende
que lui a infligée le gendarme de la Bourse. 8 millions d'euros pour être monté
de manière masquée dans le capital d'Hermès.
Chez Renault, le
PDG garde le volant pour lui tout seul.
Quelques jours
après le départ du numéro 2, qui avait clamé ses ambitions un peu trop fort, le PDG de Renault Carlos
Ghosn, vient de présenter un projet de réorganisation du groupe automobile. Le
poste de numéro 2 est supprimé. A la place, deux nouvelles directions vont être
créée, l'une déléguée à la compétitivité, l'autre à la concurrence. Objectif : renforcer les performances
industrielles, commerciales et financières du groupe.
Autre grand titre,
c'est Nokia qui va arrêter de fabriquer des téléphones mobiles.
C'est un peu la fin
d'une époque. Le géant finlandais qui a dominé jusqu'en 2012 le marché mondial
de la téléphonie mobile tourne la page. Faute d'avoir pris le virage du
smartphone à temps, relégué loin derrière
Samsung et Apple aujourd'hui, Nokia a décidé de revendre sa division mobile à
l'américain Microsoft pour 5,4 milliards de dollars. L'opération aura lieu
l'année prochaine.
Et quel est
l'intérêt pour Microsoft?
Cela fait déjà deux
ans que le groupe américain équipe les appareils Nokia avec son software, son
système d'exploitation Windows. En
rachetant la division mobile du géant finlandais, Microsoft va pouvoir
maitriser l'ensemble de la chaîne de production, comme le font déjà les deux
leaders du marché. Les précisions de
Virginie Lazès, directrice associée de la banque Bryan Garnier.
Quant au groupe
Nokia, il a prévu de se recentrer sur les activités de service et la
construction des réseaux hauts débit.
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