Le pouvoir d'achat grignoté des retraités

Tout
d'abord, la taxe sur pour financer la réforme de la dépendance. Les 7 millions
et demi de retraités imposables vont désormais la payer. Elle représente 0,3%
du montant de leur pension. C'est 4 euros 50, par exemple, pour une retraite
moyenne de 1500 euros.

La deuxième mesure
concerne uniquement les retraités du privé.

A compter
d'aujourd'hui, la part complémentaire de leurs pensions va évoluer moins vite
que l'inflation.+ 0,5% pour les
cadres.+0,8% pour les non
cadres. Alors que les prix
à la consommation ont augmenté de 1,2%. Cette désindexation
est censée durer trois ans selon l'accord signé entre les syndicats et le
patronat. Mais vu les difficultés pour renflouer les caisses complémentaires,
certains économistes estiment que la mesure pourrait bien être pérennisée. Ce qui serait
catastrophique pour les petits retraités estime Florence Legros, professeur à
Paris Dauhine.

Florence Legros,
professeur d'économie à l'Université Paris Dauphine.

Cette réforme des
retraites, le gouvernement y travaille d'arrache pied. Elle devrait être
finalisée à l'automne prochain.

L'actualité éco,
c'est aussi le "choc de simplification", dont les premières mesures
sont attendues  demain.

Comment alléger les
procédures administratives en France? Comment diminuer le nombre de normes qui
emprisonne l'économie? Les députés Alain Lambert et Jean Claude Boulard
remettront au Premier ministre leurs préconisations en la matière. Objectif, gagner du
temps et de l'argent pour favoriser la croissance, Patrick Lelong.

Le modèle low cost
s'intensifie dans les transports.Michel Santi,
professeur émérite à HEC,

ier, Air France a
fait voler pour la première fois les avions de sa nouvelle compagnie régionale
à bas coût. Hop! 58 destinations proposées et des billets simples à partir de
49 euros. Demain, place à la SNCF. La compagnie nationale mettra en service ses
nouvelles rames à deux étages et à prix cassés, baptisées Ouigo. Pourquoi ces deux
compagnies jouent-elles à leur tour la carte du low-cost. La réponse de
Michel Santi, professeur émérite à HEC.

**Volkswagen veut
devenir le numéro un mondial de l'automobile.

** Le constructeur
allemand continue d'afficher sa belle santé. Après avoir empoché
un bénéfice net de 22 milliards d'euros l'an dernier, après avoir distribué une
prime de 7000 euros à ses salariés, l'heure est désormais au recrutement. Volkswagen
va embaucher 50.000 nouveaux collaborateurs dans les 5 ans à venir.
Principalement en Asie, là où la demande continue de progresser.

La demande croit en
Asie mais elle continue de s'effondrer en Europe. **

Nouvelle
illustration avec les ventes de voitures neuves en Espagne. -14% au mois de
mars. Une baisse aggravée par les vacances de Pâques durant lesquelles
l'activité a tourné au ralenti. Le gouvernement espère limite la casse en 2013
avec son plan d'aide entré en vigueur en février.** 

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