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Les entreprises qui capitalisent sur la coupe du monde de football

Des starts-up aux grands groupes en passant par les PME, beaucoup d'entreprises tentent d'augmenter leurs ventes ou d'accroitre leur visibilité à l'occasion des très grands événements sportifs comme la coupe du monde de foot.
Article rédigé par Sarah Lemoine
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
  (Mondial 2014 © REUTERS/Kai Pfaffenbach)

C'est le cas de la start-up Imalis basée à Aix en Provence. En 2004, elle a inventé et breveté le premier crayon de maquillage multi lignes, le Fanbrush. Ca ressemble à un mini déodorant rectangulaire qui, quand on le fait glisser sur la joue, imprime sur la peau les couleurs du drapeau de son pays. Depuis 10 ans, Imalis en a vendu un peu plus de 9 millions en Europe, en Russie et en Algérie.

 

Et grâce à la coupe du monde de football 2014, Imalis a décroché deux nouveaux marchés à l'international.

 

Le Brésil tout d'abord, qui accueille la coupe et où le Fanbrush est distribué via le réseau officiel. Et puis la Colombie en raison d'une histoire un peu particulière raconte Pierre Maillé, directeur général d'Imalis.

 

Pierre Maillé, directeur général de Imalis.

Imalis espère vendre un million et demi de Fanbrush à l'occasion de la coupe du monde de foot 2014, dont 20% liés à ces deux nouveaux marchés que sont la Colombie et le Brésil. Elle se tient également prête pour les commandes de dernières minutes explique Pierre Maillé.

 

Pierre Maillé, directeur général de Imalis.
 

 

Une tête tombe chez BNP Paribas.

Celle de Georges Chodron de Courcel, l'un des hauts dirigeants de BNP, qui dirigeait la filiale suisse. Selon la presse américaine, sa tête était réclamée depuis plusieurs mois par les autorités bancaires américaines dans le litige qui oppose la banque française à la justice outre atlantique pour non respect de l'embargo, notamment sur Cuba et l'Iran. Ce que dément la direction de BNP Paribas. Georges Chodron de Courcel était à trois mois de la retraite précise -t-elle.

 

Entrée en scène d'un nouveau japonais dans le dossier Alstom.

Ce n'est pas un mais deux groupes japonais qui pourraient finalement faire cause commune avec l'allemand Siemens pour racheter une partie de la branche énergie du français Alstom.

D'après le quotidien japonais Nikkei, le groupe Hitachi est en pleine discussion en vue de rejoindre l'alliance Siemens/Mitsubich dévoilée hier. L'offre commune, qui n'a toujours pas été déposée, concernerait principalement les turbines à gaz et à vapeur. Elle s'élèverait à 7,25 milliards d'euros, beaucoup moins donc que l'offre déjà formulée par l'américain General Electric, qui inclus presque toutes les activités de la branche énergie d'Alstom. Alors, quels sont les intérêts des deux groupes japonais? Pourquoi arrivent-ils en force dans ce dossier, Frédéric Charles?

 

Frédéric Charles, correspondant à Tokyo.

L'allemand Siemens s'est donné jusqu'à lundi dernier carat pour déposer une éventuelle offre de rachat au conseil d'administration d'Alstom. Ce matin, l'Elysée a appelé les candidats à améliorer encore leurs offres.

 

Le Portugal ne veut plus toucher l'argent de la communauté internationale.

 Après avoir bénéficié d'un plan de sauvetage de 78 milliards d'euros depuis le printemps 2011, le gouvernement portugais dit stop. Il renonce à percevoir la dernière aide de 2,6 milliards d'euros allouée par l'Union européenne et le Fonds monétaire international. Une décision qui lui permettra, pour le moment, d'éviter la mise en place de nouvelles mesures d'austérité.

 

 

 

 

 

 

 

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