Qui veut racheter l'opérateur SFR?
Son propriétaire, le groupe de médias et de divertissement Vivendi, a
décidé de s'en séparer pour se recentrer sur d'autres activités. Notamment
parce que depuis l'arrivée de Free, SFR n'est plus la poule aux œufs d'or des débuts
et qu'il lui fait même perdre de l'argent. Voilà pour le contexte. Pour mener à
bien son projet, Vivendi avait demandé aux candidats potentiels de se faire
connaître avant ce soir 20h.
Qui sont les acheteurs potentiels
les plus sérieux?
Il y a tout d'abord Numéricable. Sa
maison mère, Altice, a déjà fait savoir qu'elle était prête à débourser 11
milliards d'euros pour s'emparer de SFR. L'autre grand candidat, c'est
Bouygues. Le groupe de BTP, qui détient l'opérateur Bouygues Télécom, aurait
promis 10 milliards d'euros de synergie en cas de rapprochement selon nos
confrères du Figaro. Alors quel serait le meilleur scénario pour SFR? A la
fois, sur le plan industriel, financier, mais aussi social. Rappelons que SFR
emploie 8500 salariés. Nous avons posé la question à
Virginie Lazès, directrice associée de la banque Bryan Garnier.
La décision que prendra le groupe
Vivendi sera soumise au feu vert de l'Autorité de la concurrence. Quel que soit
la solution retenue, la vente de SFR devrait conduire à la disparition de l'un
des quatre opérateurs télécoms français.
Accord en vue sur
le Pacte de responsabilité.
La deuxième séance
de négociation entre les partenaires sociaux finit mieux qu'elle n'a commencé. Ce
soir, le patronat et trois syndicats considérés comme modérés, la CFDT, la CFTC,
et la CFE-CGC, ont conclu un accord de principe sur le pacte de responsabilité
voulu par François Hollande. La CFDT qui
demandait des engagements chiffrés en contreparties de la suppression de 30
milliards d'euros de cotisations pour les entreprises se dit satisfaite des
engagements obtenus. Le Medef affirme que l'accord détaille de façon rigoureuse
les dispositifs qui seront mis en place au niveau des branches professionnelles
pour aller vers des objectifs en matière d'emplois.
Le groupe Carrefour
va de mieux en mieux.
En arrivant à la
tête du premier épicier de France, l'actuel PDG, Georges Plassat s'était donné trois
ans pour remettre le groupe mondialisé sur les rails. Au bout d'un an et demi,
il peut se targuer d'être sur la bonne voie. L'an dernier, Carrefour a dégagé
un bénéfice net de 1,26 milliard d'euros, en hausse de 2,4%. Et tout cela,
grâce aux ventes en France. Après plusieurs années très difficiles, le
distributeur à enfin réussi à faire revenir les clients français dans ses
enseignes. explique Olivier Dauvers,
l'un des spécialiste du secteur.
Si la situation
s'améliore pour Carrefour en France, ce n'est pas le cas en Italie, en Espagne,
mais également en Chine où le groupe a ouvert vingt magasins l'an dernier.
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