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Delphine Minoui : "Je vous écris de Téhéran"

La vie quotidienne des iraniens est difficile mais surprenante. Dans son nouveau livre, notre consœur du Figaro, Delphine Minoui, raconte ses années passées en Iran de 1997 à 2009. Ce témoignage de première main, écrit par une franco-iranienne, lauréate du prix Albert Londres, est une plongée personnelle et émouvante dans une société méconnue.
Article rédigé par Philippe Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

 Lorsque Delphine Minoui est allée s'installer en Iran en 1997 , l'image du pays était souvent résumée par ces trois mots : terrorisme, tchador, islam. C'est pour raconter ce qu'il y a derrière ces carcans figés de la République islamique que la journaliste a écrit : "Je vous écris de Téhéran ".

"J'ai découvert une société civile extrêmement active : des femmes n'ayant pas le droit d'assister à des matches de foot qui se faufilent pour accéder aux tribunes, des étudiants qui manifestent dans les rues en distribuant des roses rouges aux policiers, des journalistes emprisonnés qui continuent, même lorsqu'ils sont derrière les barreaux à distribuer leurs ouvrages ".

La journaliste veut rester optimiste concernant l'avenir du pays. Elle dit avoir assisté, ces dernières années, à un certain renouvellement de la classe politique et voit d'un bon oeil les tentatives de l'actuel président, Hassan Rohani, pour trouver une issue au conflit sur le nucléaire. 

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