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Le livre du jour. Nicolas Fargues : "Écrire à l'élastique"

Ecrire à l'élastique a été écrit à deux mains et à deux cerveaux. L'un des auteurs étaient en Nouvelle-Zélande, l'autre en France, pour cet échange épistolaire qui débouche sur un roman.

Article rédigé par franceinfo, Philippe Vallet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Nicolas Fargues, écrivain. (éditions P.O.L)

Les écrivains aiment parfois raconter des histoires en réunissant leurs talents. C’est le cas de Nicolas Fargues, prix France Culture-Télérama, et de Iegor Gran, fils de l'écrivain dissident soviétique Andreï Siniavski et collaborateur à Charlie Hebdo. Ensemble, ils publient Écrire à l'élastique, un roman plein d’humour sur la virilité, les femmes, l’amour, et, bien entendu, l’écriture.

"C'est un roman que Iegor Gran avait écrit avec moi alors que je me trouvais en Nouvelle-Zélande pour une résidence d'écriture à Wellington à l'autre bout du monde, explique Nicolas Fargue. C'est un roman qui s'est écrit au fil de notre imagination à l'un et à l'autre. A chaque fois que l'un d'eux terminait un chapître, il lançait des pistes à l'autre pour qu'il rebondisse avec toute la liberté du monde et à son tour l'autre lançait une autre piste."

Les deux auteurs sont amis mais ils n'ont pas le même tempérament. "On joue sur les forces de l'autre évidemment. Moi, ma préoccupation a été de proposer des pistes littéraires à Nicolas sur lesquelles j'aurai plaisir à rebondir", indique Iegor Gran.  

Et visiblement, le challenge a été stimulant. 

Pourquoi ne pas sortir de cette espèce de zone de confort et rebondir sur l'imagination de l'autre, des mots de l'autre

Nicolas Fargues

Le livre du jour

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