Gilles Lellouche : "Etre acteur, c’est être généreux"
Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Elodie Suigo et se confie. Aujourd'hui, l'acteur et réalisateur Gilles Lellouche .
A la fois acteur et réalisateur, Gilles Lellouche ne quitte plus l’affiche. Après avoir enchainé les seconds rôles, il est aujourd'hui l'un des comédiens les plus convoités.
Après son film Le grand bain et son rôle dans Pupille, il revient sur nos écrans avec Jusqu’ici tout va bien, une comédie qui mêle vivre-ensemble et choc des cultures.
"Le collectif, le partage"
Le vivre-ensemble, la collectivité, des notions qui sont pour lui primordiales, et qui se sont imposées à lui au fil de ses films : "Il y a quelque chose qui me tient de plus en plus à cœur, c’est cette notion de film sur le collectif, sur le partage. C’est quelque chose qui a pris de plus en plus de place."
Gilles Lellouche aime les gens. Et on le ressent dans les films auxquels il participe ses dernières années, en particulier avec son film Le grand bain. Des valeurs qu’il partage avec sa famille : "J’ai une maman qui est très solaire, qui aime beaucoup les gens, qui est très empathique. Mon frère et moi, on tient probablement ça d'elle."
Le rire, c’est aussi une forme de partage, il y a beaucoup de séduction dans le rire. J’aime bien séduire, c’est sûr !
Gilles Lelloucheà franceinfo
Sa passion est née quand il avait 12 ans, sur les bancs de l'école. "C’est grâce à cette prof, Madame Equerlin, qui m’a fait jouer un jour Les fourberies de Scapin, debout devant le tableau noir. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, je n’étais plus moi, j’étais totalement libéré de moi-même, j’avais l’impression de voler ".
Elle a complètement changé ma vie cette prof, sans elle, je ne serais pas là c’est sûr !
Gilles Lelloucheà franceinfo
Le point de départ de sa carrière, c'est sa rencontre avec Rémi Bezançon et par la suite Guillaume Canet. Il fait ses débuts d’acteur avec des petits rôles notamment dans la comédie Mes amis en 1991. Le tournant, c'est en 2005 avec le film Ma vie en l’air de Rémi Bezançon, puis avec Guillaume Canet dans le polar Ne le dis à personne. "Ça m'a permis quelque chose d’assez rare et unique : pouvoir la même année avoir Ma vie en l’air et faire un voyou dans Ne le dis à personne."
Sensible, il est parfois agacé par l'image d'homme dur qui lui colle à la peau : "Je suis extrêmement romantique, je suis pour les femmes évidemment, je l’ai prouvé et dit à maintes reprises".
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