Cet article date de plus d'un an.

Au Japon, un hygiaphone-traducteur en temps réel

L’hygiaphone avait déjà recouvré son rôle premier de barrière à virus, avec la pandémie de Covid-19. Il a désormais une nouvelle vocation : interprète multilingue.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Des passagers à la gare Seibu Shinjuku, à Tokyo (Japon), en 2016. Photo d'illustration (MAXPPP)

L’appareil est installé à la gare Seibu Shinjuku, à Tokyo. Il se présente sous la forme d’une vitre transparente. Sur le guichet est posée une tablette où l’on choisit en quelle langue on s’exprime. Les questions et réponses apparaissent en chaque langue de chaque côté de la vitre, qui est en fait un écran double face transparent. Il y a bien quelques imperfections mais pas de grosses erreurs. Les préposés de gare aussi semblent satisfaits : "La compréhension est plutôt bonne, dit l'un d'eux. Ce sont surtout des Américains et des Chinois qui l’utilisent. Comme nous avons aussi un vocabulaire un peu spécialisé, il faut encore l’améliorer."

Le dispositif n'est pour l'instant qu'en test dans une seule gare d’une seule compagnie, et rien ne dit qu’il sera généralisé, même s’il semble prometteur.  

D’autres systèmes de traduction simultanée

L’opérateur de téléphonie mobile NTT Docomo en a développé un pour tablette, qui fonctionne en décryptant l’écriture manuscrite dans une langue pour la traduire dans une autre langue. Mais l’appareil le plus connu, le plus impressionnant et le plus utilisé s’appelle Pocketalk, une sorte de mini-smartphone avec une seule application de traduction en temps réel qui fonctionne en plus de 70 langues et permet presque une conversation fluide. 

Ces innovations sont utiles pour les touristes étrangers au Japon ou japonais à l’étranger, mais elles ne remplaceront pas l’apprentissage des langues : si l’on veut vraiment comprendre la société japonaise et s’y intégrer, parler, lire et écrire le japonais reste indispensable.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.