"Banquet" : quand les Jeux seront finis, les équipes nationales pourront se retrouver pour des repas festifs

Les Jeux approchent, et nous poursuivons notre série de mots en lien avec l'événement. Aujourd'hui, le chef Thierry Marx évoque la manière dont les équipes d'athlètes se retrouvent souvent, à l'issue des compétitions, pour des agapes joyeuses.
Article rédigé par Bernard Thomasson, Thierry Marx
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Le banquet républicain, une tradition qui se perpétue parfois en France. Ici à Entraigues-sur-Volane, en 2003. (F. HEBRARD / MAXPPP)

Dernier Mot à la bouche avant les Jeux olympiques de Paris 2024, que nous attendons avec impatience, tout comme les athlètes qui vont y prendre part. Nous avons évoqué avec Thierry Marx la gastronomie de la Grèce, celle de nos régions traversées par la flamme, puis la manière dont les sportifs se sont préparés avec des programmes de nutrition, et comment ils peuvent récupérer, côté alimentation, après les épreuves.

Pour conclure cette série, évoquons le rendez-vous festif qui conclut souvent une aventure exceptionnelle comme celle-là. "Le banquet représente avant tout le lien social, explique Thierry Marx. Il a toujours eu cette force de rassembler, assis autour d'une table, pour débattre sans se battre. Nous avons connu cela, en France, avec le banquet républicain qui orchestrait la société. Il permettait à des gens, qui n'avaient jamais la parole, de venir discuter avec leur maire ou leur député."

Des moments de dialogue et d'apaisement

Les banquets ont disparu, et c'est regrettable. Notre chef étoilé rêverait aujourd'hui de réaliser une table de banquet itinérante, que l'on déplacerait dans différents endroits de la planète, avec l'ambition de rassembler malgré les différences. Par ailleurs, le banquet final dans les aventures d'Astérix et Obélix rappelle que cette tradition française est ancienne.

"Les métiers de la nourriture – de la bouffe pour utiliser un langage populaire – sont communautaires, ajoute Thierry Marx. Les Bretons, les Aveyronnais, les cafés kabyles à Paris, voilà des populations qui se retrouvaient ensemble, et invitaient à leur table des gens qui ne les connaissaient pas forcément. On se découvrait alors l'un l'autre, au cours de ces tablées. Ce sont des moments de dialogue et d'apaisement où l'on peut s'écouter. Sans oublier le côté festif : les sportifs ont l'habitude du banquet d'après match, ce qui est très bien."

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