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Pouvoir d'achat : ces économies que l'on peut faire en se remettant à cuisiner

Même si l’inflation a légèrement reculé, chacun cherche toujours à faire des économies. Les cuisiniers ne sont pas les derniers, et se remettre aux fourneaux à la maison est un bon moyen de moins dépenser.
Article rédigé par Bernard Thomasson, Thierry Marx
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Pour faire des économies, un bon moyen est d'éviter les produits ultra-transformés et de se remettre à la cuisine. Cela offre, en plus, le plaisir de partager avec ses proches un repas préparé à la maison. (GABRIEL SANCHEZ / MAXPPP)

Certes, l'inflation a légèrement reculé, mais le pouvoir d'achat reste une question délicate pour la majorité des foyers, y compris lorsqu'il s'agit de se nourrir. Les professionnels savent faire des économies à grande échelle, mais à la maison aussi, on peut limiter ses coûts, en se remettant à cuisiner.

Thierry Marx en est convaincu : "Dans l'expression pouvoir d'achat, il y a le mot pouvoir, donc pouvoir se remettre à faire la cuisine. Dès lors qu'on industrialise moins sa consommation, on arrive à faire des économies. On voit bien que l'inflation sur les produits frais et non transformés est moins élevée que sur les produits ultra-transformés."

Plaisir de faire, joie de partager

Quand certaines crèmes au chocolat sont constituées de moins de 10% de lait et de cacao, le reste étant des stabilisants et autres produits industriels, cela coûte moins cher – et c'est meilleur pour la santé – d'acheter une tablette de chocolat, un peu de lait et de beurre, et de confectionner sa propre crème au chocolat. Plaisir de faire, joie de partager avec ses proches le fruit de son labeur.

"Cela laisse la possibilité de se tromper !, ajoute Thierry Marx. Eh bien oui, vous ne savez pas vraiment rouler une omelette. Ce n'est pas grave. Il vous reste des coquillettes, vous les faites sauter à la poêle, vous cassez un œuf dessus. Au moins, vous l'avez fait, et vous protégez à la fois votre santé et votre pouvoir d'achat."

Personne n'a vocation à devenir Bocuse, Ducasse ou Robuchon. C'est une question de bon sens et de plaisir de préparer sa propre nourriture. Inutile, donc, selon le chef deux étoiles, de continuer à se jeter à corps perdu sur de l'industriel, qui a souvent subi une forte inflation.

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